Paris-Dauphine et six IEP signent un partenariat en formation et recherche

Les représentants de Paris-Dauphine et des IEP (instituts d’études politiques) d’Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse ont signé, le 19 juin à Toulouse, un accord de coopération en matière de formation et de recherche. Cette convention cadre s’accompagnera dans les prochaines semaines, de conventions bilatérales entre l’établissement parisien et chacun des six IEP, l’accord étant décliné en fonction des spécialités de chaque institut. L’objectif d’entrée en application de l’accord est la rentrée 2014.

Concrètement, il s’agit d’offrir aux étudiants un plus vaste choix de formations, notamment sous forme de passerelles et doubles diplômes. Dès la licence, les étudiants des IEP pourront par exemple valider lors de la seconde année, le DEGEAD (diplôme d’établissement gestion et économie appliquée) de Dauphine, moyennant des cours complémentaires dispensés en ligne ou en présentiel. Ils pourraient ensuite rejoindre la troisième année de licence de Dauphine. Au niveau du master, les possibilités de suivre un M2 dans un autre établissement seront également favorisées dans les deux sens.

En matière “d’ouverture disciplinaire”, Dauphine va ainsi élargir son champ aux thèmes des politiques publiques, ainsi que de la gestion d’établissements et d’organisations publiques, à travers les préparations aux concours administratifs (prépas ENA…). Certaines options du concours n’étant suivies que par une poignée d’étudiants. “Des instituts comme celui d’Aix ou le nôtre ont du mal à mobiliser des hauts fonctionnaires pour intervenir dans nos prépas ENA. Leur mutualisation, associant cours en ligne et présentiel à Paris, devrait nous permettre de compenser ce déficit”, précise Philippe Raimbault, directeur de l’IEP de Toulouse.

En matière de recherche, le partenariat portera sur des projets conjoints aux différents centres de recherche. “Là encore, il s’agit de regrouper nos ressources pour pouvoir répondre à des appels d’offres qui nécessitent des équipes de recherche assez larges”, indique Philippe Raimbault.