CAP, bac pro, BTS : des spécialités plus payantes que d'autres côté emploi
Vous serez bientôt diplômé d'un CAP, d'un bac pro ou d'un BTS. Quelles sont vos chances d'être embauché 7 mois après la fin de vos études ? Une récente étude du ministère de l'Éducation nationale détaille le taux d'emploi selon le niveau de diplôme et la spécialité.
Un diplôme, une bonne spécialité et le permis de conduire. Pour les élèves préparant un CAP (certificat d'aptitudes professionnelles), un bac pro ou un BTS (brevet de technicien supérieur), c'est la formule gagnante pour maximiser ses chances d'avoir un emploi dans les 7 mois suivant la fin de ses études. C'est ce que révèle une note d'information du ministère de l'Éducation nationale publiée en avril 2016.
Une chose est sûre : quel que soit votre niveau de formation, mieux vaut avoir obtenu votre diplôme. Il augmente vos chances d'insertion professionnelle de 14 points. En 2015, le taux d'emploi des jeunes diplômés de CAP, bac pro ou BTS était de 46 % 7 mois après la fin de leurs études contre seulement 32 % pour ceux qui n'avaient pas obtenu le titre préparé.
Un taux d'emploi variable selon la spécialité
Votre insertion professionnelle dépend également de votre spécialité. Par exemple, le taux d'emploi d'un titulaire de CAP varie de 14 % dans le commerce et la vente à 45 % dans le domaine des services aux personnes (travail social et santé). Ce secteur est d'ailleurs celui qui mène globalement le plus souvent à l'emploi quel que soit le niveau de diplôme : 54,7 %. "Les sortants des récents bacs professionnels accompagnement, soins et services à la personne sont nombreux mais leur taux d'emploi est relativement élevé : 51 %", note précisément l'étude.
Le permis de conduire joue aussi
Autre facteur déterminant : le permis de conduire, qui facilite en effet la recherche d'un poste. 55 % des jeunes issus de lycée professionnel et détenteurs du permis ont un emploi, contre seulement 34 % de ceux qui ne l'ont pas. L'écart est particulièrement élevé pour les titulaires d'un CAP (45 % contre 19 %).
Orientation choisie, orientation subie
Enfin, dernier élément qui peut jouer sur vos chances d'insertion professionnelle : l'orientation suivie, selon qu'elle correspond ou pas à ce que vous souhaitiez faire. Près de 1 jeune sur 2 qui se sont orientés dans la filière souhaitée a un emploi 7 mois plus tard, contre seulement 39 % de ceux qui ont fait des études qui ne leur correspondaient pas. D'où l'importance de faire le bon choix d'orientation – et d'obtenir son diplôme – pour entretenir la motivation.