Histoire des arts au brevet : réussir le grand oral
En fin de 3e, vous allez devoir passer l’épreuve d’histoire des arts à l’oral (coefficient 2). L’idée de devoir vous exprimer face à un jury vous stresse ? Vous avez peur de tout oublier, de balbutier ? Pas de panique ! Rien de tel qu’une bonne préparation pour maintenir à distance angoisse et appréhension. L’Etudiant vous livre ses conseils pour un oral réussi.
À chaque collège, son histoire des arts"Dans notre établissement, l’histoire des arts c’est l’affaire de tous les professeurs et de toutes les disciplines. Les élèves travaillent sur une vingtaine d’œuvres pendant l’année et en présentent 8 à l’oral", explique Valérie Martin, professeur d’éducation musicale à Toulouse. Autre établissement, autre méthode : "À Chevilly-Larue, les élèves préparent 4 œuvres de nature différente et passent l’oral à deux", détaille Jean-François Valles, professeur d’histoire-géographie.
S’il existe une très grande diversité dans l’enseignement et l’évaluation de l’histoire des arts, l’exposé oral doit respecter quelques règles formelles pour briller le jour J.
Un oral, ça se prépare !
Quels que soient le nombre et la forme que revêtiront les œuvres sur lesquelles vous serez évalués, il faudra travailler ! "Le mieux est que l’élève participe activement au travail sur l’œuvre qui est fait en classe avec ses professeurs : travail de recherche documentaire, de contextualisation… Plus il sera actif et investi pendant la phase de découverte et d’analyse de l’œuvre, plus il sera à l’aise le jour de l’oral", explique Valérie Martin.
Ce n’est pas Louise, élève de 3e dans un collège de l’académie de Versailles qui la contredira : "Quand c’est possible, il faut que le candidat choisisse une œuvre qui lui plaît vraiment, il en sera d’autant plus enthousiaste et donc convaincant". La jeune fille conseille également à ses camarades de "beaucoup se documenter pour pouvoir répondre aux questions". Valérie Martin insiste, quant à elle, sur l’importance "de bien noter les sources lors des recherches documentaires et d’être créatif, notamment sur le choix du support de l’exposé : "Vous pouvez par exemple opter pour un Powerpoint ou un petit film. Le professeur documentaliste de votre établissement pourra certainement vous aider à le réaliser." N’oubliez pas que vous serez jugé sur le fond mais aussi sur la forme.
Surfez utile
S’il existe une très grande diversité quant à la forme que peuvent prendre l’enseignement de l’histoire des arts, son évaluation et la nature de l’œuvre étudiée (peinture, sculpture, affiche de propagande…), il est possible de dégager une méthodologie commune que le jury est en droit d’attendre d’un élève. Le site du collège Chenier à Marseille vous donne des conseils pour structurer votre exposé.
Dialoguez avec l'enseignant qui vous évaluera
Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est préférable de connaître les attentes du jury. Car, "contrairement à ce que croient souvent les élèves, les professeurs ne notent pas à la tête du client mais selon des critères précis, qu’il vaut mieux connaître à l’avance", recommande Valérie Martin. Alors, si votre professeur ne vous a pas encore communiqué sa grille d’évaluation, n’hésitez pas à la lui demander. Chaque enseignant a la sienne. En voici un exemple :
Brevet Oral Arts Grille Evaluation
Le jour de l'oral : être prêt !
Travaillez "la forme" de votre exposé. Un seul mot d'ordre : entraînez-vous ! Un bon moyen est de répéter. Et pourquoi ne pas vous enregistrer avec votre portable ? Vous entendre vous permettra de repérer vos tics de langage ("euh, voilà",…) et ainsi, de les corriger. À défaut, simulez un oral face à un copain, vos parents, un professeur en vous chronométrant. Le jour J, vous devrez faire un exposé sans lire vos notes et en respectant le délai imparti (maximum 15 minutes) face à deux professeurs, dont au moins un d'arts plastiques, de musique ou d'histoire-géographie.
Pensez également à surveiller votre gestuelle : balancement d’un pied sur l’autre, mains triturées. Ces gestes que vous ne contrôlez pas vraiment trahissent votre anxiété et perturbent l’écoute de votre jury. Si vous êtes à l’aise, n’hésitez pas à vous déplacer, par exemple pour montrer un aspect particulier de l’œuvre. Quelle que soit la "stratégie" que vous adoptez, il faut que le jury ait l’impression que vous vous adressez vraiment à lui : regardez-le et si besoin interpellez-le par exemple pour attirer son attention sur un détail de l’œuvre. Louise a abordé son "oral comme s’il s’agissait d’une conversation, au cours de laquelle elle a fait découvrir une œuvre aux membres du jury".
Si, à l’issue de votre exposé, le jury vous pose des questions, n’y voyez pas une tentative pour vous déstabiliser. Répondez-y le plus clairement possible en utilisant un vocabulaire précis. Et si vraiment vous séchez, dites-le mais n’inventez pas.
Restez zen !
Si décidément vous appréhendez ce face-à-face, rassurez-vous : cela reste normal et les enseignants en ont bien conscience. Et comme vous ferez votre exposé sur une œuvre choisie et préparée, vous avez toutes les chances de vous en sortir face au jury. Jean-François Valles se veut rassurant : "Si les élèves ont travaillé et préparé sérieusement leur exposé, il n’ont aucune raison de s’angoisser. Les professeurs sont bienveillants, ils ne cherchent pas à les coincer mais à évaluer leur travail et leur intérêt".
Si vous passez l'épreuve à l'écrit
Les élèves non scolarisés dans un collège (par exemple ceux qui préparent le brevet par correspondance), doivent également passer une épreuve d’histoire des arts pour l’obtention du brevet, mais, dans ce cas, elle est écrite.
L’épreuve consiste en un maximum de cinq questions posées sur une œuvre d’art (photographiée ou enregistrée). Comme à l’oral, le candidat est évalué sur sa capacité à dégager ses principales caractéristiques, à la situer dans l’espace et historiquement. L’objectif de l’épreuve est de permettre au correcteur d’apprécier les connaissances artistiques, littéraires et historiques du candidat, ainsi que la qualité de son raisonnement et de son expression.
Vous pouvez vous entraîner à partir des annales du site Eduscol.
S’il existe une très grande diversité dans l’enseignement et l’évaluation de l’histoire des arts, l’exposé oral doit respecter quelques règles formelles pour briller le jour J.
Un oral, ça se prépare !
Quels que soient le nombre et la forme que revêtiront les œuvres sur lesquelles vous serez évalués, il faudra travailler ! "Le mieux est que l’élève participe activement au travail sur l’œuvre qui est fait en classe avec ses professeurs : travail de recherche documentaire, de contextualisation… Plus il sera actif et investi pendant la phase de découverte et d’analyse de l’œuvre, plus il sera à l’aise le jour de l’oral", explique Valérie Martin.
Ce n’est pas Louise, élève de 3e dans un collège de l’académie de Versailles qui la contredira : "Quand c’est possible, il faut que le candidat choisisse une œuvre qui lui plaît vraiment, il en sera d’autant plus enthousiaste et donc convaincant". La jeune fille conseille également à ses camarades de "beaucoup se documenter pour pouvoir répondre aux questions". Valérie Martin insiste, quant à elle, sur l’importance "de bien noter les sources lors des recherches documentaires et d’être créatif, notamment sur le choix du support de l’exposé : "Vous pouvez par exemple opter pour un Powerpoint ou un petit film. Le professeur documentaliste de votre établissement pourra certainement vous aider à le réaliser." N’oubliez pas que vous serez jugé sur le fond mais aussi sur la forme.
Surfez utile
Dialoguez avec l'enseignant qui vous évaluera
Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est préférable de connaître les attentes du jury. Car, "contrairement à ce que croient souvent les élèves, les professeurs ne notent pas à la tête du client mais selon des critères précis, qu’il vaut mieux connaître à l’avance", recommande Valérie Martin. Alors, si votre professeur ne vous a pas encore communiqué sa grille d’évaluation, n’hésitez pas à la lui demander. Chaque enseignant a la sienne. En voici un exemple :Brevet Oral Arts Grille Evaluation
Le jour de l'oral : être prêt !
Travaillez "la forme" de votre exposé. Un seul mot d'ordre : entraînez-vous ! Un bon moyen est de répéter. Et pourquoi ne pas vous enregistrer avec votre portable ? Vous entendre vous permettra de repérer vos tics de langage ("euh, voilà",…) et ainsi, de les corriger. À défaut, simulez un oral face à un copain, vos parents, un professeur en vous chronométrant. Le jour J, vous devrez faire un exposé sans lire vos notes et en respectant le délai imparti (maximum 15 minutes) face à deux professeurs, dont au moins un d'arts plastiques, de musique ou d'histoire-géographie.Pensez également à surveiller votre gestuelle : balancement d’un pied sur l’autre, mains triturées. Ces gestes que vous ne contrôlez pas vraiment trahissent votre anxiété et perturbent l’écoute de votre jury. Si vous êtes à l’aise, n’hésitez pas à vous déplacer, par exemple pour montrer un aspect particulier de l’œuvre. Quelle que soit la "stratégie" que vous adoptez, il faut que le jury ait l’impression que vous vous adressez vraiment à lui : regardez-le et si besoin interpellez-le par exemple pour attirer son attention sur un détail de l’œuvre. Louise a abordé son "oral comme s’il s’agissait d’une conversation, au cours de laquelle elle a fait découvrir une œuvre aux membres du jury".
Si, à l’issue de votre exposé, le jury vous pose des questions, n’y voyez pas une tentative pour vous déstabiliser. Répondez-y le plus clairement possible en utilisant un vocabulaire précis. Et si vraiment vous séchez, dites-le mais n’inventez pas.
Restez zen !
Si vous passez l'épreuve à l'écrit
Les élèves non scolarisés dans un collège (par exemple ceux qui préparent le brevet par correspondance), doivent également passer une épreuve d’histoire des arts pour l’obtention du brevet, mais, dans ce cas, elle est écrite.
L’épreuve consiste en un maximum de cinq questions posées sur une œuvre d’art (photographiée ou enregistrée). Comme à l’oral, le candidat est évalué sur sa capacité à dégager ses principales caractéristiques, à la situer dans l’espace et historiquement. L’objectif de l’épreuve est de permettre au correcteur d’apprécier les connaissances artistiques, littéraires et historiques du candidat, ainsi que la qualité de son raisonnement et de son expression.
Vous pouvez vous entraîner à partir des annales du site Eduscol.