Continuer à exister dans le nouveau paysage des écoles de commerce, à l'heure où se multiplient les fusions : tel est l'enjeu pour Audencia Nantes, regroupée depuis 2010 avec l’Ecole atlantique de commerce et Sciences com sous la bannière Audencia Group. L'objectif, désormais, est de consolider cette marque commune.
Outre l'annonce d'investissements pour les recherches ainsi que les infrastructures des établissements, le groupe met aussi en avant la mutualisation du réseau d’entreprises des trois écoles et les quelque 17.000 offres de stages proposées chaque année à ses étudiants. De même, la création d’un annuaire des élèves commun, Audencia Alumni, permet d'accroître la taille d'un réseau qui compte aujourd’hui près de 18.000 diplômés.
Renforcement des alliances locales
Au-delà du groupe, Audencia a noué des partenariats avec d'autres établissements locaux : outre son "alliance structurante" avec Centrale Nantes, elle se rapproche aussi de l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes (ENSAN). Avec un credo : le "mélange pédagogique". L’hybridation des parcours vise à donner aux élèves la possibilité d’acquérir une double compétence.
Dans le futur, l’acquisition d’une triple compétence est également envisagée, par le biais d’un master spécialisé en dernière année, plus réalisable pour les étudiants qu'un hypothétique triple diplôme. L'objectif à terme est en effet, confirme Arnaud Poitou, directeur de Centrale Nantes, de "créer un ensemble à spectre plus large qui serait composé de trois pôles : ingénierie, management et création".
Développement en France et à l'étranger
Deuxième objectif d’Audencia Group : renforcer sa présence en France et à l’étranger. En septembre 2013, l'école inaugure son nouveau campus à Paris au sein de la Tour Montparnasse, destiné, pour l’heure, à accueillir les étudiants en mastère spécialisé “management des organisations du sport” et aux programmes de formation continue.
2014 sera ensuite l’année de l’ouverture d’un nouveau campus à l’étranger, dont la localisation est encore tenue secrète par le groupe, qui se contente de dire que "ce sera quelque part où on ne nous attend pas forcément". L’objectif est clair : compter 50% d’étudiants internationaux au sein de l’école d’ici dix ans, contre 30% aujourd'hui.