La décision est entérinée : le 1er janvier 2017, l'École des mines de Nantes et Télécom Bretagne (Brest) disparaîtront pour donner naissance à une seule et unique école d'ingénieurs, dont le nom reste à déterminer. Les gouvernances des deux établissements l'ont décidé le 24 mars 2015.
Une étude de faisabilité sur l'opportunité d'une telle fusion avait été lancée, il y a près d'un an.
La nouvelle école, interne à l'IMT (Institut Mines-Télécom) se positionnera "à la croisée des trois enjeux techniques et sociétaux majeurs du XXIe siècle", précisent les directions. À savoir "la transformation par le numérique, la transition énergétique et la question environnementale". Elle délivrera un même diplôme d'ingénieur généraliste et recrutera via le concours commun Mines-Ponts, avec trois implantations géographiques à Brest, Nantes et Rennes.
Une fusion facilitée par l'harmonisation des statuts
Cette décision intervient quelques semaines après l'annonce du changement de statuts des six écoles des Mines. À l'horizon 2017, ces dernières doivent devenir écoles internes à l'IMT, comme c'est déjà le cas pour leurs consœurs Télécom. Un changement administratif qui va, de fait, simplifier grandement cette fusion entre Nantes et Brest. Cette question était en effet l'un des obstacles potentiels à la réussite du projet.
Après la Bretagne, le cas du Nord reste en attente. Télécom Lille et l'École des mines de Douai réfléchissent toujours à la possibilité d'une fusion. Une décision est attendue pour juin 2015.