Il n'y pas que les universités qui demandent des moyens. Les écoles privées et les universités catholiques aussi tapent du poing sur la table. Dans un communiqué commun en date du 20 octobre 2015, la CGE (Conférence des grandes écoles), la Cdefi (Conférence des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs), la Fesic, l'UGEI, l'Udesca et l'UNFL déplorent la "dégradation du soutien financier de l'État" envers l'enseignement supérieur privé associatif.
"Pour la troisième année consécutive", ces établissements qui contractualisent avec l'État constatent "une baisse inquiétante du soutien public" : - 1 % en 2015, - 7 % en 2014 et - 13 % en 2013. S'y ajoute "une baisse de plus de 32 % des ressources issues de la taxe d'apprentissage".
Un mécontentement d'autant plus vif chez les écoles qui viennent d'obtenir le label EESPIG (Établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général). Le tout dans un contexte de hausse des effectifs. La CGE rappelle que "depuis 2004, les établissements d'enseignement supérieur privés contractualisés ont augmenté de 77 % leurs effectifs".
Un communiqué qui tombe à la veille du début des débats parlementaires sur le budget 2016 de l'enseignement supérieur et de la recherche.