Les changements de marque sont décidément à la mode. Après la grande école du groupe Inseec, rebaptisée Insignis Business School à l’automne 2014, c’est au tour de l’ESG Management School d’annoncer mardi 3 février l’abandon de son sigle originel pour une marque "plus lisible" à l’étranger : Paris School of Business (PSB).
En optant pour cette bannière, qui proposait jusqu’ici, au sein du groupe Studialis, des programmes en anglais à 300 étudiants de 70 nationalités, l’ESG souhaite accompagner sa stratégie d’internationalisation. Armand Derhy, actuel directeur de l'ESG Management School, prend la tête de ce nouvel ensemble, qui abritera à compter de septembre 2015, sur le campus Cluster Paris Innovation, le programme grande école de l’ESG et une version enrichie de l’offre actuelle de PSB. À côté de cette nouvelle école, le Groupe ESG, recentré sur les "formations spécialisées et professionnalisantes à vocation nationale", constituera la seconde entité du pôle management du groupe Studialis.
capitaliser sur la marque PAris
Le plan stratégique "Horizon 2020" qui accompagne la nouvelle marque repose sur une montée en gamme du programme grande école. Une nouvelle antenne ouvrira à la rentrée 2016 sur le campus rennais du groupe.
En parallèle, PSB souhaite attirer davantage d’étudiants étrangers via des formations anglophones : BBA, plusieurs masters of sciences et MBA et des programmes courts été-hiver en partenariat avec les écoles du réseau Studialis. "Nous allons capitaliser sur la marque Paris et la structure d’accueil d’étudiants étrangers adossée au réseau, créée il y a deux ans", explique Armand Derhy. Cette clientèle internationale devrait constituer 40% des 4.000 étudiants attendus en 2020 à Paris School of Business, contre 22% des 3.000 étudiants en 2015.
"STUDIALIS N'EST PAS À VENDRE"
Ces nouveaux programmes internationaux aux tarifs "un peu plus élevés" (jusqu’à 17.500 euros) doivent couvrir partiellement les investissements de Paris School of Business en faveur de la recherche – 110 professeurs permanents, dont la moitié d’internationaux à l’horizon 2020, contre 80 aujourd’hui – et des ressources numériques. Avec pour ambition de passer de 23 millions à 35 millions d'euros d’ici à cinq ans.
Ces nouveaux projets se feront également grâce à des investissements supplémentaires, en provenance notamment du fonds Brégal, selon le responsable des innovations pédagogiques du groupe Studialis. Michel Augendre démentant ainsi les rumeurs de vente : "Studialis n’est pas à vendre. Ce qui est vrai, c’est que nous sommes entrés en discussion avec nos associés-investisseurs afin de trouver de nouveaux partenaires financiers pour soutenir ces développements."