Au classement du “Financial Times” des meilleurs MBA du monde, le top 5 ne change guère d'une année sur l'autre. L'édition 2014 ressemble presque au crû précédent. Comme en 2013, la Harvard Business School reste première et la Stanford Graduate Business School deuxième.
Pour la troisième place en revanche, l'anglaise London Business School ravit la place occupée par Wharton University of Pennsylvania l'an passé. Cette dernière descend d'un cran et se classe 4e. La Columbia Business School conserve le 5e rang, à égalité avec l'Insead, l'école de management franco-singapourienne.
classement français : l'Insead, HEC, puis l'EM Lyon
Parmi les autres business schools françaises, HEC Paris se classe 21e cette année (-1 place) et l'EM Lyon intègre le bas du classement, à la 95e place. La remontée la plus spectaculaire est celle de Yale qui rejoint le top 10 pour la première fois depuis sept ans. À noter aussi, l'entrée de l'Indian Institute of Management de Bangalore, directement à la 68e place pour sa première présence dans ce ranking.
Le pays qui “chute” le plus cette année est le Canada : aucun de ses établissements ne figure cette année dans les 50 premières places des meilleurs MBA du monde. Il faut attendre le 51e rang et la deuxième partie du classement pour trouver le MBA de Rotman, l'école de management de l'université de Toronto.
La première motivation pour faire un MBA est d'accroître ses revenus
le mba, Booster de salaire et accélérateur de carrière
Deux enquêtes ont été menées pour établir ce classement. L'une auprès de 153 business schools, l'autre auprès de 10.986 anciens élèves qui ont suivi un MBA à temps plein en 2010. Profil type des candidats : à 86 %, il s'agit de jeunes cadres dirigeants touchant déjà un salaire moyen annuel de 64.000 $. Les trois quarts ont entre 25 et 30 ans et un tiers sont des femmes.
Trois ans après l'obtention du diplôme, la majorité des titulaires de MBA a presque doublé son salaire et gagne 127.000 $ par an. De fait, la première motivation pour faire un MBA est d'accroître ses revenus, devant le développement de ses compétences managériales et l'élargissement de son réseau de relations.
Consulter l'intégralité du classement sur le site du FT.
