
L'Essca entre dans le cercle des écoles de management triplement accréditées, soit moins de 1 % des business schools mondiales. Après AACSB, en 2014, et Equis, en 2016, l'école de commerce postbac vient de décrocher l'accréditation anglaise Amba, décernée par l'organisme International Association of MBAs. Conçu à l'origine pour distinguer les meilleurs MBAs mondiaux, ce label concerne aussi quelques masters (MBM).
Dans leur rapport, les auditeurs internationaux ont souligné, en particulier, "l'adéquation de la formation avec les besoins des entreprises", grâce à la mise en place "d'une approche par compétences", le "bon équilibre entre enseignements théoriques et opérationnels", et l'apport de l'IPA (Institut de pédagogie avancée) de l'école dans le processus d'apprentissage, précise le directeur général, Samir Ayoub, dans le communiqué de presse publié ce lundi 2 octobre 2017.
Autres points forts : "la dimension internationale des programmes et [la] capacité à former des managers ouverts sur le monde", poursuit-il. Une dimension que le jeune directeur, qui a remplacé Catherine Leblanc le 1er septembre 2017 à la tête de l'école, souhaite encore renforcer, en augmentant la période obligatoire à l'étranger (deux semestres au lieu d'un), en doublant le nombre d'étudiants étrangers diplômés, ou encore en ouvrant un nouveau campus sur le continent africain, après Budapest et Shanghai.
À la recherche de la taille critique
Cette accréditation intervient alors que l'école s'est lancée depuis un an dans une stratégie de développement ambitieuse, avec l'implantation de son programme grande école à Bordeaux, Lyon et Aix-en-Provence, en plus des campus historiques de Paris et d'Angers.
Avec 983 étudiants recrutés sur ses cinq campus hexagonaux, après une augmentation du nombre des candidatures au concours d'entrée de 11,7 %, l'Essca estime avoir effectué une rentrée 2017 réussie.
À la recherche, comme tous ses concurrents, de la fameuse "taille critique", le jeune patron d'école veut poursuivre la diversification du portefeuille de programmes. Il vise notamment la création de Bachelors en trois ans, à dimension technique, en partenariat avec une école d'ingénieurs privée. "Aujourd'hui le groupe comprend 3.800 étudiants, l'objectif est d'atteindre 5.000 d'ici à 2021, et passer de 38 millions d'euros à 50 millions de budget", détaille-t-il à EducPros.