Supélec habilitée pour trois ans au lieu de six : tel a été le verdict de la CTI (Commission des titres d'ingénieur) à l'issue de l'audit de l'école d'ingénieurs, qui a par ailleurs accéléré son processus de rapprochement avec Centrale Paris. Un avis qui ne remettrait pas en cause la qualité de la formation, mais sanctionnerait le fait de ne pas avoir suivi les recommandations de l'organisme d'habilitation.
Le directeur de Supélec Alain Bravo confie à Educpros qu'il ne compte pas en rester là : "nous allons bien évidemment engager un recours contre cette décision qui ne prend pas en compte la réalité de la situation de notre école, dont la Commission des titres d'ingénieur note d’ailleurs qu’elle 'bénéficie d’un environnement scientifique exceptionnel et manifeste le souci constant d’en faire profiter les élèves ingénieurs'. La décision de la CTI repose en effet sur un rapport dont nous contestons les conclusions car il recèle de nombreuses erreurs matérielles et le volet contradictoire, prévu dans le règlement intérieur de la CTI, ne nous semble pas avoir été respecté." A suivre, donc...
