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48 heures de brainstorming pour stimuler la créativité

Ophélie Colas des Francs Publié le
48 heures de brainstorming pour stimuler la créativité
Elèves de l'Insa Toulouse © Baptiste Hamousin // © 
Faire travailler les étudiants sur des cas réels soumis par des entreprises et les amener à développer leur créativité : c'est l'objectif des divers challenge organisés par des universités ou école. A Toulouse, l'Insa participe pour la première fois aux "48 heures pour faire émerger des idées", les 22 et 23 novembre 2013. Un brainstorming labellisé Idefi, au service de l'innovation dans les PME.

C’est une première pour l’école d’ingénieurs de la ville rose. Une centaine d’élèves de quatrième année de l'Insa Toulouse participera, les 22 et 23 novembre 2013, à la 13e édition de "48 heures pour faire émerger des idées", un ­challenge national qui propose aux étudiants de mettre leur matière grise au service de l’innovation dans les PME. Avec un objectif pédagogique clair, comme souvent dans ce genre de compétitions : initier les participants aux outils et aux méthodes qui stimulent la créativité.

Créé en 2000 par l’ENSGSI (Ecole nationale supérieure en génie des systèmes industriels, composante de l’Université de Lorraine), l'événement fait désormais partie de l'Idefi (Initiative d'excellence en formations innovantes) InnovENT-E : cet Institut français de formations ouvertes et à distance pour soutenir le développement et la création de PME-PMI innovantes à l'export associe une trentaine d'établissements d'enseignement supérieur, dont l'université de Lorraine et les Insa. 450 étudiants vont ainsi participer au challenge cette année.

La première journée s'ouvrira sur une présentation flash des méthodes de type brain­storming et mappings. À Toulouse, les étudiants, répartis en groupe de huit et encadrés par des membres du Club entreprises, plancheront sur des idées soumises par les entreprises elles-mêmes. Ils disposeront d'un support codifié sous forme de fiche pour synthétiser chaque idée émergente. "À Rouen, Compiègne, Belfort, Nantes et Nancy, d'autres groupes travailleront sur les mêmes sujets. Les étudiants pourront échanger via Skype pour partager leurs ­données", précise Claude Maranges, directeur des études de l'Insa, qui leur prédit une "nuit chargée".

À mi-parcours, cette "bourse aux idées" leur permettra d'affiner leur réflexion et de sélectionner les plus porteuses. "Ils travailleront ensuite sur la recherche d'antériorité en examinant les brevets déposés à l'Inpi (Institut national de la propriété intellectuelle)."

Une fois le problème de la propriété intellectuelle écarté, les étudiants ingénieurs se pencheront sur le potentiel commercial. Les groupes devront procéder à de mini-études de marché pour évaluer leur adéquation à des besoins utilisateurs. Il ne leur restera plus qu'à présenter leur short-list à des professionnels. Cette étape, appe­lée "5 minutes pour convaincre", mettra les parti­cipants face à des industriels, notamment des membres du Club Entreprises. Ici, les groupes devront démontrer l'originalité et l'utilité du produit en le mettant en scène dans des conditions d'utilisation quasi réelles.

En parallèle de l'organisation du challenge auprès des élèves ingénieurs, l'Insa de Toulouse coordonne l'opération pour la région Sud-Ouest de la France, qui regroupera des étudiants du Cesi et de l'ENSCI de Limoges.

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Ophélie Colas des Francs | Publié le