Effectifs étudiants, insertion après un master, moyens consacrés à la R&D... 2,5 millions de lignes de données sont consultables et téléchargeables par tous, sur la nouvelle plate-forme que Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur et la recherche, a présentée, le 24 avril 2014.
Une démarche qui "s'inscrit résolument dans les orientations gouvernementales en matière d’Open Data, de transparence et de modernisation de l’action publique". Et témoigne du souci de ne pas être en reste dans ce domaine, après la création de FUN (France université numérique) en octobre 2013.
A son ouverture, le site regroupe "23 jeux de données" qui répertorient, par exemple, les membres de l'Institut universitaire de France ou les bénéficiaires de la prime d'excellence scientifique par sexe, discipline, établissement... Mais aussi les projets lauréats de Pépite (Plan étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat) – sans les dotations reçues néanmoins – ou encore les parcours de formation proposés par les Espé (Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation).
Les "principaux établissements d'enseignement supérieur" font l'objet d'une typologie "au 1er janvier 2014"... pas totalement mise à jour puisqu'à côté des universités ou grands établissements figurent les "Pôles de recherche et d'enseignement supérieur", transformés depuis la loi Fioraso de juillet 2013 en Comue (communautés d'universités et d'établissements). Par ailleurs, si Bordeaux 3 s'appelle bien désormais Montaigne, Toulouse 2 conserve, pour l'instant, son qualificatif du Mirail. Mais l'open data a l'avantage d'êre un processus d'amélioration continue.
Consulter les données sur la plate-forme dédiée
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