À l’Institut catholique de Paris, la faculté de lettres met un point d’honneur à diplômer des étudiants à l’expression française irréprochable. Une responsable "qualité de la langue française" a même été nommée en 2011 pour s'emparer de cette question. À partir de la rentrée 2014, les 400 étudiants de première année de licence de lettres passeront le test orthographique du Projet Voltaire. Ils s'évalueront un nouvelle fois au moment de l'obtention de leur diplôme pour mesurer les progrès effectués.
Entre-temps, les étudiants les plus en difficulté pourront assister au module perfectionnement en expression française mis en place depuis trois ans. Car "le Projet Voltaire ne règle pas les problèmes plus profonds d’expression écrite et de syntaxe", souligne le père Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut catholique de Paris.
Les étudiants dont le français n’est pas la langue maternelle seront, eux, orientés vers les cours de la préparation universitaire de l’ILCF (Institut de langue et de culture françaises).
La faculté travaille plus largement à un barème de prise en compte de la qualité de la langue française dans toutes les productions des étudiants.
L’idée est aussi d’encourager le personnel de l’Institut à suivre ces formations et à passer ces tests car, comme l’explique le recteur, "ce n’est pas une obligation, mais il est vrai qu’avoir un problème en orthographe est un handicap quand on travaille dans une université".