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Le microlearning ou l'apprentissage par petites touches

Hélène Labriet-Gross Publié le
Le microlearning ou l'apprentissage par petites touches
À l'université Northeastern, le microlearning est testé via Twitter, Instagram, Facebook et Snapchat. // ©  JOHN W. ADKISSON/The New York Times-REDUX-REA
REPÉRÉ DANS LA PRESSE AMÉRICAINE. Nouveau format d'apprentissage, le microlearning entend délivrer aux étudiants des connaissances par sessions de 10 à 15 minutes. Une pédagogie que teste l'université Northeastern à Boston, relate EdTech Magazine.

Dans l'apprentissage des connaissances, la moindre minute compte. Dans un article publié sur son site, EdTech Magazine décrypte le microlearning, cette méthode pédagogique préconisant l'assimilation de connaissances en petites sessions intenses de 10 à 15 minutes.

Reprenant un article de recherche copublié par Lindsey Sudbury, spécialiste des technologies appliquées à l'éducation à l'université Northeastern de Boston, EdTech Magazine liste les objectifs du microlearning : il permet de réduire la quantité d'informations à assimiler en la découpant en petites entités ; il propose également une nouvelle façon d'apprendre, reposant sur l'utilisation de réseaux sociaux. Enfin, il pousse les étudiants à personnaliser leurs manières d'apprendre.

Twitter, Snapchat, Facebook ou Instagram comme plates-formes d'apprentissage

À l'université Northeastern, le microlearning est testé principalement sur quatre plates-formes de réseaux sociaux : Snapchat pour l'apprentissage de langues étrangères, un enseignant envoyant une courte vidéo et demandant aux étudiants de répondre par une traduction. Sur Twitter, les profs partagent des liens vers des vidéos ou des articles illustrant un cours, et les étudiants peuvent discuter du contenu d'un cours en groupe pendant ou après la classe. Sur Instagram, un exposé peut prendre la forme d'une image accompagnée d'un texte, illustrant un concept étudié en classe. Enfin, Facebook est plutôt réservé aux discussions et au partage d'informations.

Éviter le burn-out et aider à mieux apprendre

Pour Lindsey Sudbury, les avantages du microlearning sont multiples. Il permet tout d'abord d'éviter aux étudiants de se noyer dans des concepts trop complexes ou trop nombreux, sans être victimes de burn-out ou de découragement. Grâce à leur format court, les leçons peuvent être vues et revues plusieurs fois, ce qui permet une meilleure assimilation.

De plus, en utilisant des réseaux sociaux déjà connus des étudiants, les enseignants évitent de leur imposer un nouvel outil à maîtriser. Et l'apprentissage n'est plus limité au cours ou à la salle de classe, mais se poursuit au-delà des murs de l'université.

Hélène Labriet-Gross | Publié le