Une villa italienne dont les origines remontent au quattrocento, propriété de la chancellerie des universités de Paris. C'est à quelques kilomètres du centre-ville de Florence qu’a été construite la villa Finaly en 1427. Au fil des siècles, le bâtiment connaît divers rachats et est réaménagé par ses propriétaires successifs.
Un patrimoine culturel prestigieux
En 1872, le banquier Horace de Landau crée une vaste bibliothèque dans la villa. Il assiste à de nombreuses ventes entre Paris et Londres et agrandit considérablement sa collection, recueillant ainsi plus de 60.000 œuvres.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ses héritiers décident de faire don à la ville de Florence de la collection, considérablement enrichie durant des générations, entre autres, d’œuvres rares de Dante. "La villa ne pouvait pas conserver cette collection ; sa valeur est inestimable, son entretien des plus délicats, c'est pourquoi l'ensemble du fonds Finaly a été versé à la bibliothèque nationale de Florence", confie Brigitte Cédolin, la directrice de la villa.
En 1953, c'est la villa elle-même qui est offerte à la Chancellerie des universités de Paris. Près de cinquante ans plus tard, celle-ci, désormais composée des 13 universités parisiennes, décide, avec l'aide du ministère des Affaires étrangères, de rénover la propriété pour lui redonner son prestige d’antan. La chancellerie souhaite alors faire de la villa un carrefour européen de rencontres universitaires internationales.
L’utilisation de la villa soumise à conditionS
"Cette villa est un legs conditionnel", explique la directrice. La condition étant qu’elle soit utilisée pour l'organisation de congrès, séminaires et autres réunions de travail, ou pour accueillir des chercheurs, doctorants et post-doctorants dont les recherches portent sur Florence ou l'Italie.
Cependant, une fois validé par le directeur de recherche, le séjour à titre gracieux à la villa est planifié et peut durer une quinzaine de jours.
"Comme la villa appartient à la Chancellerie des universités de Paris, conclut Brigitte Cédolin, nous donnons la priorité aux congrès et séminaires des universités propriétaires parisiennes, mais la villa reste ouverte à tous". Avis aux amateurs !
Consulter le site de la villa Finaly.