L’étudiant international est une valeur très prisée sur le marché de l’enseignement supérieur européen. Plus de la moitié des universités européennes place l’attraction d’étudiants étrangers dans le top 3 de leurs priorités. Attirer des étrangers de niveau master représente un objectif important pour 40% d’entre elles. Pourtant, aujourd’hui, seul un tiers des universités compte plus de 10% d’étrangers dans leurs effectifs.
C'est l'un des résultats de l'enquête publiée mardi 9 avril 2013 par l’Association des universités européennes (EUA). Celle-ci a lancé une vaste consultation auprès de ses membres au sujet de leur stratégie internationale. Sur les 745 recteurs et 620 établissements contactés, 175 ont répondu, disséminés dans 38 pays. La France a retourné 5 questionnaires.
Les trois priorités qui pointent en tête du sondage sont : "Generally, attracting students from abroad at all levels", "Internationalisation of learning and teaching", "Attracting graduate students from abroad". Arrivent en fin de peloton : "Helping to build the capacity of partners in developing regions", "Providing our staff with opportunities to go abroad", "Improving our position in national and international rankings".
Concernant la mobilité étudiante, l’Europe apparaît largement comme une vache à lait. Près de 9 répondants sur 10 considèrent que l’Europe devrait mettre à disposition des financements pour les échanges. 80% des personnes interrogées considèrent ainsi que l’aide financière fait partie du top 3 des programmes d’action européens actuels.
58% des sondés savent ce qu’est un MOOC. Ce thème a fait l’objet d’une discussion dans 33% des institutions répondantes. Pourtant, 88% d’entre elles aimeraient en savoir plus sur le sujet. Ces thèmes devraient être discutés lors de la conférence annuelle de l’EUA à l’université de Ghent en Belgique les 11 et 12 avril prochains.