« C’est un événement exceptionnel », s’est félicité Jean-Pierre Finance , le président de l’université Henri-Poincaré, nommé administrateur provisoire de l’UdL, un « grand établissement » qui comptera 53.000 étudiants, 3.700 enseignants-chercheurs et 2.200 agents.
De son côté, Martial Delignon , nouveau président de Nancy 2, a évoqué le parcours « dense » qui conduira au lancement officiel de l’UdL, le 1er janvier 2012 : mise en place de huit collégiums, d’un conseil d’administration, d’un conseil de la formation d’un conseil scientifique, création d’un sénat académique, d’un conseil de la vie universitaire, etc. Quant à la nouvelle offre de formation, elle devrait être disponible d’ici à 2013. Enfin, le PRES, actuellement présidé par Luc Johann , ne devrait pas disparaître, mais changer de statut pour associer d’autres établissements ou antennes d’établissements supérieurs présents en Lorraine.
Pour le recteur de l’académie de Nancy-Metz, Jean-Jacques Pollet, l’UdL devra réussir le pari de conjuguer « compétition internationale et missions de service public ». Une alliance impossible selon le syndicat étudiant UNEF qui a dénoncé dans un communiqué les effets pervers du statut de grand établissement : « C’est une voie de non-retour pour l’ensemble de l’académie de Nancy-Metz, où, dorénavant, aucun établissement d’enseignement supérieur n’offrira les garanties de service public. »