"Je pense que le public a apprécié les notes d'humour : quand on se marre, on ne décroche pas !" confie Marie-Charlotte Morin, lauréate de la finale nationale de "Ma thèse en 180 secondes".
La biologiste doctorante à l'université de Strasbourg a pris le parti d'en rire pour présenter en trois minutes sa thèse "Rôle des protéines lin-15A et rétinoblastome dans la programmation cellulaire directe in vitro chez C. elegans".
Elle a ainsi amené le public et le jury à comprendre "les changements d'identité cellulaire". Et notamment ceux d'une cellule du rectum d'un ver qui se transforme en neurone. Ce qui pourrait permettre à des personnes, dont la moelle épinière est lésée, de marcher à nouveau.
Marie-Charlotte Morin accède à la finale internationale de "Ma thèse en 180 secondes" les 24 et 25 septembre 2014 à Montréal (Canada). Elle sera accompagnée de deux autres finalistes françaises : Noémie Mermet (université d'Auvergne) et Chrystelle Armata (université Lyon 3). Elles affronteront des doctorants belges, marocains et canadiens.