Dans une motion publiée le 19 septembre 2014, la CPU (Conférence des présidents d'université) veut défendre les moyens des universités pour le budget 2015, en cours de préparation.
"L’augmentation régulière des dépenses à la charge des établissements – suite à des décisions de l’État, mais sans véritable compensation de sa part – leur fait courir aujourd’hui un risque financier majeur et pour une partie d’entre eux les met en situation très périlleuse", préviennent les universitaires.
Les universités ont besoin de 200 millions d'euros de plus pour fonctionner
La CPU évalue, d'après les "premiers éléments disponibles concernant le PLF [projet de loi de finance] 2015", à 200 millions d'euros l'écart entre les dépenses obligatoires pour les établissements et les dotations venant de l'État. Elle souligne que les créations de postes dans l'enseignement supérieur "constituent un apport de moyens significatifs" mais qu'elles ne peuvent "masquer l’ampleur des besoins de financement globaux des établissements et l’urgence à y répondre".
"Il est impératif que le principe 'décideur-payeur' s’applique intégralement. Il en va de l’avenir de notre modèle de service public d’enseignement supérieur et de recherche", insistent les présidents.
- La motion de la CPU (pdf)