Sommaire
• L’UVSQ, ses atouts et ses faiblesses
• Sylvie Faucheux : « Le modèle idéal de Saclay est celui d’une université confédérale »
• Le développement durable, axe fort de l’UVSQ
• Naissance d’une université : le témoignage d’un pionnier
• Ressources en ligne : privilégier la pédagogie plus que la technologie
L’UVSQ en chiffres
• 18.000 étudiants, dont 7.200 (40 %) en licence générale et professionnelle, 1.250 apprentis (7 %) et 750 doctorants (4 %).
• 15 % de boursiers.
• 56 % des étudiants résidant dans les Yvelines.
• 1.360 enseignants-chercheurs, chercheurs et enseignants.
• 650 personnels administratifs et techniques.
• Budget global 2010 : 143 M€.
• 11 composantes : 4 UFR (sciences de la santé, sciences, sciences sociales, droit et science politique), 3 instituts (Institut des langues et des études internationales, Institut d’études culturelles, Institut supérieur de management), 2 IUT, 1 Observatoire des sciences de l’univers, 1 école d’ingénieurs.
• 35 laboratoires de recherche.
Des antennes de facs parisiennes à l’UVSQ autonome
C’est en 1985 que l’UVSQ trouve ses origines, avec l’ouverture d’une antenne de Paris 10-Nanterre à Saint-Quentin-en-Yvelines, dans le domaine des sciences humaines et sociales. Suivies, deux ans plus tard, par les sciences : trop à l’étroit dans ses locaux parisiens, l’université Paris 6 (aujourd’hui université Pierre-et-Marie-Curie) décide à son tour de créer une antenne à Versailles.
Ces délocalisations anticipent la volonté du ministère de désengorger la capitale en ouvrant des universités en banlieue. Tel est en effet l’un des objectifs du plan de modernisation Université 2000 lancé par Lionel Jospin en 1990.
Ainsi naît l’université de Versailles Saint-Quentin, fondée par décret le 22 juillet 1991 , tout comme ses voisines franciliennes d’Évry-Val-d’Essonne, de Paris-Est-Marne-la-Vallée et de Cergy-Pontoise. Après une période transitoire, l’UVSQ acquiert le même statut que les autres universités françaises et élit son premier président en 1997 : Michel Garnier. Et devient peu à peu réellement pluridisciplinaire, avec notamment la création de deux IUT, à Vélizy-Rambouillet et à Mantes-la-Jolie, puis le transfert, en 2001, du pôle médical de Garches de l’université Paris 5 (aujourd’hui Paris-Descartes) à l’UVSQ : ainsi voit le jour l’UFR de médecine PIFO (Paris Île-de-France Ouest), désormais rebaptisée UFR des sciences de la santé.
Après Dominique Gentile, Sylvie Faucheux est élue, en 2002, à la tête de l’établissement qui acquiert les responsabilités et compétences élargies le 1er janvier 2010.
En savoir plus
• Consulter le site anniversaire de l’UVSQ : www.20ans.uvsq.fr .
• Lire le dossier d’EducPros : « 1991-2011 : les universités nouvelles franciliennes fêtent leurs 20 ans » .
• Lire le dossier de letudiant.fr : « L’UVSQ : une fac “verte” » .