Quelques heures après l’élection d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, Sciences po Paris a mis en ligne un article retraçant le parcours de son ancien étudiant rue Saint-Guillaume, de 1998 à 2001. Un choix d’études supérieures présenté comme "une revanche", après trois années de classe prépa littéraire B/L au lycée Henri-IV, à Paris, et deux échecs au concours d’entrée de l’École normale supérieure.
Emmanuel Macron : un jeune homme qui "inspire confiance et sympathie", selon les enseignants de l'époque, qui se souviennent de son enthousiasme, aussi débordant que sa chevelure de l’époque. Ils décrivent un élément "brillant", "doté d’une pensée originale et construite" et d’une "grande maturité", qui "adorait poser des questions, dialoguer". Avec, tout de même, quelques défauts, comme "une tendance à être trop certain" ou des copies où il collectionne les "trop long" !
Emmanuel Macron effectue ses deux premières années en section "internationale", avant de bifurquer vers la section "service public". "Une troisième – et dernière – année qu’il effectuera en deux ans, pour pouvoir mener à bien en parallèle ses études de philosophie à l’université de Nanterre."
"Une satisfaction pour Nanterre"
Jean-François Balaudé, actuel président de l'université Paris-Nanterre, enseignait alors la philosophie. "Je n'ai pas de souvenir précis de cet étudiant, mais ses résultats montrent qu'il était brillant", commente-t-il pour EducPros. Emmanuel Macron décroche sa maîtrise en 2000, avec une mention très bien, et son DEA l'année suivante, avant d'intégrer l'ENA. "C'est une satisfaction pour Nanterre, d'autant qu'il n'a pas suivi une filière attendue comme droit ou économie. Son détour par la philosophie est intéressant", souligne Jean-François Balaudé, qui a félicité par tweet interposé son ancien étudiant.
L'université @UParisNanterre félicite son ancien étudiant @EmmanuelMacron pour son élection à la Présidence de la République.
— Balaudé J.-François (@JFBalaude) 7 mai 2017
Une communication qui tombe à pic pour ces deux établissements de l'enseignement supérieur qui peuvent se targuer de former des présidents de la République.