Aller sur l'Etudiant Newsletter Mon compte

Supinfocom Arles prend son indépendance

Sophie de Tarlé Publié le
Supinfocom Arles prend son indépendance
Film d'études, le film "À la française" a remporté le premier prix au Siggraph 2013, un des plus grands festivals du film d'animation // ©  Mopa
L’école d’animation Supinfocom Arles se sépare de sa grande sœur de Valenciennes. À quinze ans seulement, la célèbre école d’animation a décidé de prendre son indépendance et de changer de nom pour devenir Mopa : Motion Picture in Arles.   

Mopa (Motion Picture in Arles), l’école du film d’animation et de l’image de synthèse : c’est le nouveau nom de Supinfocom Arles, depuis le 18 décembre 2014. La marque Supinfocom va donc disparaître. L'école de Valenciennes est devenue Rubika en 2014. "Le nom Supinfocom fait trop école d'informatique, et se prononce mal en anglais", précise Julien Deparis, directeur pédagogique de Mopa.

Créée en 2000 par la CCI (chambre de commerce et d’industrie) du pays d’Arles, l’école en profite aussi pour arrêter son contrat de franchise avec Rubika. Forte de 611 sélections internationales (Siggraph, Oscar…), elle jouit d'une notoriété dans le cinéma d’animation qui lui permet de prendre son autonomie.

"Les deux écoles ont des projets différents", explique Julien Deparis. La stratégie de rapprochement de trois écoles à Valenciennes – l'Institut supérieur de design, Supinfocom et Supinfogame – ne correspond pas à celle d'Arles, qui souhaite rester une école d'animation. "Il n'était pas possible pour nous de créer une école de design, car elle aurait été en concurrence avec celle de Toulon (Kedge Design School)", explique le directeur pédagogique. 

Une indépendance qui est également source d'économie. "L'école d'Arles arrête de payer les royalties à Rubika Valenciennes, soit 10 à 15% du chiffre d’affaires, ce qui nous permettra d’investir dans la pédagogie", assure Julien Deparis. 

Toutefois, Mopa Arles devra se développer seule avec moins de 200 étudiants quand Valenciennes en a cinq fois plus.

Sophie de Tarlé | Publié le