Après l’annonce de la fusion des universités clermontoises, de nouveaux acteurs du supérieur de la capitale auvergnate jouent la carte du rapprochement. Deux écoles d’ingénieurs du ministère de l’Enseignement et la Recherche, l'IFMA (Institut français de mécanique avancée) et l'ENSCCF (Ecole nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand) ont annoncé le 17 septembre 2013 leur volonté de rapprochement dans le but de créer la huitième Ecole des mines, à Clermont-Ferrand. Un chef de projet a été nommé à cet effet pour engager une réflexion qui devrait se conclure en juin 2014.
Liens historiques et géographiques
"Les deux écoles ont des liens historiques, avec par exemple des modules de cours ou des projets de recherche en commun", rappelle Pascal Ray, le directeur de l’IFMA. En matière de vie étudiante, les deux établissements ont également des relations de coopération, liées à leur proximité et au partage d’un même campus.
L'IFMA étant une école associée à l'Institut Mines Télécom, ce projet traduit une volonté de pousser plus avant l'intégration à ce réseau. La réunion des deux entités devrait constituer un établissement d'un millier d'étudiants (650 pour l'IFMA et 300 pour l'ENSCCF).
Les diplômes actuels des deux écoles seraient maintenus mais complétés par un master international, axé sur les deux disciplines principales du nouvel établissement.
recherche de l’effet de marque
Objectif du rapprochement : délivrer une formation plus ouverte et pluridisciplinaire en associant la mécanique la chimie de matériaux. "Nous visons aussi plus de visibilité en profitant de la marque Mines Telecom", complète Pascal Ray. La nouvelle école pourrait ouvrir en 2015.
* 1000 élèves ingénieurs (50% des élèves ingénieurs d’Auvergne)
* 80 enseignants
* 50 personnels techniques et administratifs
* 120 doctorants
* 20 millions d'euros de budget consolidé.