Écoles |
Excellence académique |
Ouverture internationale |
Proximité des entreprises |
Total |
Groupe |
École polytechnique, Palaiseau |
20 |
19 |
20 |
59 |
A+ |
CentraleSupélec (diplôme Centrale) |
18 |
19 |
20 |
57 |
A+ |
CentraleSupélec (diplôme Supélec) |
18 |
16 |
20 |
54 |
A+ |
École des ponts ParisTech, Marne-la-vallée |
17 |
17 |
20 |
54 |
A+ |
École des mines ParisTech |
19 |
14 |
20 |
53 |
A+ |
Centrale Lyon |
17 |
17 |
18 |
52 |
A+ |
Centrale Nantes |
17 |
16 |
19 |
52 |
A+ |
Télécom ParisTech |
18 |
14 |
20 |
52 |
A+ |
ENSTA ParisTech |
18 |
16 |
16 |
50 |
A+ |
Centrale Lille |
14 |
16 |
17 |
47 |
A+ |
ISAE-Suparéo, Toulouse |
19 |
12 |
16 |
47 |
A+ |
UTC, Compiègne |
16 |
13 |
18 |
47 |
A+ |
ESPCI Paris |
20 |
13 |
12 |
45 |
A+ |
INSA Lyon |
16 |
12 |
17 |
45 |
A+ |
ENSAE ParisTech |
15 |
12 |
17 |
44 |
A |
École des mines, Saint-Étienne |
16 |
12 |
15 |
43 |
A |
INP Toulouse-ENSEEIHT |
18 |
12 |
13 |
43 |
A |
Arts et Métiers |
13 |
13 |
16 |
42 |
A |
Centrale Marseille |
14 |
16 |
12 |
42 |
A |
IMT Atlantique (diplôme Télécom Bretagne) |
16 |
12 |
14 |
42 |
A |
École des mines, Nancy |
16 |
11 |
14 |
41 |
A |
AgroParisTech |
17 |
6 |
16 |
39 |
A |
ENAC, Toulouse |
12 |
14 |
13 |
39 |
A |
ENSCP Chimie ParisTech |
17 |
11 |
10 |
38 |
A |
Grenoble INP-ENSIMAG |
14 |
10 |
14 |
38 |
A |
Grenoble INP-Phelma |
18 |
11 |
9 |
38 |
A |
INSA Toulouse |
15 |
8 |
15 |
38 |
A |
ITEEM-Centrale Lille |
12 |
10 |
16 |
38 |
A |
Télécom SudParis, Évry |
14 |
11 |
13 |
38 |
A |
IMT Atlantique (diplôme Mines Nantes) |
13 |
9 |
15 |
37 |
A |
UTT, Troyes |
14 |
10 |
13 |
37 |
A |
ENSCM Chimie Montpellier |
17 |
9 |
9 |
35 |
A |
IMT Lille Douai (diplôme Mines Douai) |
10 |
12 |
13 |
35 |
A |
INSA Rouen |
13 |
11 |
11 |
35 |
A |
UTBM, Belfort-Montbéliard |
10 |
13 |
12 |
35 |
A |
Polytechnique et CentraleSupélec en tête du palmarès
Plébiscitées par les élèves des classes préparatoires, les grandes écoles franciliennes (l'École polytechnique, leader avec 59 points sur 60, CentraleSupélec, l'École des ponts ParisTech et l'École des mines ParisTech) trustent les premières places. Elles sont directement suivies par plusieurs formations régionales d'excellence, comme les Écoles centrales de Lyon, Lille et Nantes. Suivant une dynamique entamée les années précédentes, cette dernière s'illustre particulièrement par ses excellentes relations avec les entreprises, nombreuses à se rendre sur son campus lors de ses forums et à financer ses chaires industrielles.
AgroParisTech ne mène pas qu'à l'agroalimentaire
Derrière ces institutions destinées aux têtes de classes, 21 autres formations s'affirment au plus haut niveau et font partie du groupe A. Toutes publiques, ces écoles se divisent en deux familles : les grandes généralistes de province, souvent membres de réseaux importants (Mines-Télécom, Centrales, Insa, UT), et les meilleures écoles spécialisées de France, que ce soit en chimie (Chimie ParisTech), en statistiques (ENSAE ParisTech), en agroalimentaire (AgroParisTech), en aviation civile (Enac) ou bien encore en électrotechnique (ENSEEIHT).
Les premières permettent à leurs étudiants de prendre leur temps pour bâtir leur projet professionnel, tout en leur assurant d'excellents débouchés. Quant aux secondes, elles sont des marchepieds performants vers l'emploi pour les étudiants déjà sûrs de leur voie, tout en les laissant accéder à d'autres secteurs s'ils le souhaitent. C'est le cas d'AgroParisTech, école d'ingénieurs la plus demandée par les préparationnaires BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre).
Une bonne insertion grâce à de solides relations entreprises
Le groupe B rassemble 61 écoles d'ingénieurs, très diverses, que ce soit en termes de spécialisation, de taille ou de statut (public ou privé). Moins visibles à l'international que ceux des groupes A+ et A, ces établissements permettent à leurs étudiants de s'insérer sans difficulté dans le monde professionnel. Ils s'illustrent pour certains en excellence académique, tels Agrocampus Ouest, l'ENTPE, l'ENSAT ou SupOptique, et pour d'autres, dans leurs relations avec les entreprises. C'est le cas de l'ESTP, l'Estaca, l'EFREI et l'Isep.
L'École de l'air forme les futurs officiers et pilotes de l'armée
Dans le groupe C, 72 institutions, nombreuses à recruter directement des bacheliers, clôturent notre palmarès. Les écoles généralistes, souvent publiques, sont largement représentées dans le premier tiers. Parmi elles, une grande partie du réseau Polytech (Grenoble, Lille, Marseille ou encore Orléans). Plusieurs écoles spécialisées dans l'agroalimentaire et l'agriculture apparaissent dans le deuxième tiers, à l'image de l'ESA Angers, UniLaSalle, l'ENSAIA ou AgroSup Dijon. D'un bon niveau académique, elles perdent en revanche des points en ouverture internationale et en proximité avec les entreprises.
Ces écoles ne cherchent pas forcément à briller dans les palmarès sur les critères académiques ou professionnels classiques, mais cela ne réduit ni la bonne qualité de leurs formations ni les belles opportunités de carrières qu'elles offrent. L'École de l'air, à Salon-de-Provence (13), en est un bon exemple. À la suite d'un concours très sélectif, elle forme les futurs officiers amenés à piloter et à entretenir les avions de l'armée.