Concrètement, l’éditeur de logiciels fournit des plates-formes d’e-learning comprenant des cours en ligne et des modules de formation aux nouvelles technologies (comment monter une base de données, utiliser un tableur, etc.), des outils qui rentrent dans le cadre du c2i ( Certificat informatique et internet). « Avec l’anglais et le français, l’informatique s’inscrit comme l’un des trois langages de base que nous voulons inculquer dès la licence », a de son côté rappelé Axel Kahn, le président de Paris Descartes.
L’entreprise souhaite aussi s’engager en matière d’insertion des étudiants. «Nous allons communiquer sur le site de l’université, toutes nos offres de stages, car nous accueillions plusieurs dizaines de jeunes diplômés en stage chaque année dans nos services », a précisé Eric Bignand. Cette collaboration portera aussi sur les jeunes diplômés en recherche d’emploi.
Soutien aux start-up
Microsoft envisage aussi de s’impliquer dans la future fondation de l’université (cf. encadré). » Nous apporterons notre expertise par exemple en matière d’aide au développement de start-up avec notre programmes IDEES », a illustré le directeur secteur public de l’entreprise. De même Microsoft s’engage à jouer les go-between auprès de ses partenaires économiques, ceux-ci seront invités à soutenir à leur tour la fondation.
Maintenir le lien en cas de pandémie de grippe A
Parmi les intérêts inattendus de cette coopération, Axel Kahn a évoqué le risque de pandémie grippale à la rentrée. « En cas de fermeture probable de l’université, notre principale inquiétude est de garder un lien pédagogique avec nos étudiants et aussi avec nos équipes », a indiqué Axel Kahn. Ce dernier a évoqué le risque d’un bug informatique, au cas où « des milliers d’étudiants et de salariés tentaient de se connecter en même temps.»
Une fondation annoncée pour la rentrée 2009
Paris Descartes devrait lancer sa fondation universitaire à la rentrée. Outre Microsoft qui a fait savoir son intérêt (le groupe est déjà impliqué par ailleurs dans la fondation de Lyon 1), la société Axa s’est engagé à financer une chaire de recherche sur le thème de la longévité, à hauteur de 250 000 € annuel pendant 5 ans. L’objectif de dotation se monterait à environ 4 millions d’€, avec différents sponsors et mécènes dont certains étrangers.