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Exclusif. Frank Bostyn (RMS/RBS) : "L’association RMS-RBS va s’appeler Neoma Business School"

Marie-Anne Nourry Publié le
Exclusif. Frank Bostyn (RMS/RBS) : "L’association RMS-RBS va s’appeler Neoma Business School"
Frank Bostyn, directeur général de Neoma Business School. // © 
Après des mois de suspense, la nouvelle est enfin tombée. L’école née de la fusion entre Reims Management School et Rouen Business School va s’appeler Neoma Business School. Frank Bostyn, directeur général de la nouvelle entité depuis janvier 2013, livre ses premiers commentaires à EducPros.

Pourquoi "Neoma" ?

C’est un nom qui exprime notre ambition : former les managers de demain. On vit dans un monde où l’économie change tout le temps et impacte les entreprises. Elles ont besoin de managers humains, capables d’innover et d’anticiper ces changements.

Dans la nouvelle marque, l’esprit innovant est exprimé dans "neo", et "ma" fait référence au management. Le tout forme un ensemble doux, presque féminin, qui fait référence à l’aspect humain et à la responsabilité sociale.

 Comment avez-vous abouti à ce choix ?

Nous avons travaillé avec Naemes, une agence de branding. Elle a eu pour mission de nous conseiller sur le choix de notre marque en se basant sur notre ambition et notre positionnement. Nous tenions à ce que notre nouveau nom exprime clairement ce que nous voulons être.

En parallèle, nous avons mis en place des groupes de travail composés de diplômés de RMS et de RBS pour évaluer les propositions de l’agence. Quand on change de nom, il est primordial de s’appuyer sur les anciens car la marque et la réputation d’une école sont étroitement liées. S’il y a un problème de réputation, la valeur du diplôme est directement impactée. Il est donc dans l’intérêt des diplômés de maintenir cette réputation !

Au fur et à mesure, les résultats des groupes de travail ont été présentés aux présidents des deux écoles et des deux chambres de commerce. Cet échange était important pour ne pas rester dans une seule et même vision.

Quand on change de nom, il est primordial de s’appuyer sur les anciens

 A la différence de Kedge Business School, par exemple, vous n’avez pas impliqué les étudiants dans votre choix. Pourquoi ?

Plus le nombre de personnes impliquées est élevé, plus il devient difficile de se focaliser. Les goûts et les couleurs sont infinis ! C’est pourquoi nous avons préféré limiter le nombre de membres de ces groupes de travail. Des événements vont toutefois être organisés pour les étudiants. Nous n’avons pas vraiment d’appréhension quant à leurs réactions car l’esprit ouvert que nous souhaitions retrouver dans notre marque correspond à l‘esprit ouvert de nos écoles. De plus, cela fait longtemps que nous nous préparons tous à cette fusion. Le nom, c’est un peu la cerise sur le gâteau.

D’autres noms ont circulé sur les réseaux sociaux. Y a-t-il eu des débats sur le choix ?

Pas vraiment car les indications que nous avons données à l’agence et aux groupes de travail étaient très claires. Rapidement, des pistes sérieuses ont émergé. Parmi les noms que nous avons écartés, on retrouve notamment ceux qui ont circulé sur les réseaux sociaux : "Wide Business School" et "Ascend Business School" (A lire sur le blog d’un étudiant RMS, ndlr). Pour éviter que seul le nom retenu ne sorte, nous en avons enregistré plusieurs, sur la même période. Concernant "Grand Paris", qui a circulé pendant un temps, c’était une surprise car nous ne l’avions jamais considéré, je ne sais pas d’où il vient...

 Quelle stratégie allez-vous adopter pour promouvoir la nouvelle marque auprès des recruteurs ?

La marque est très importante dans le monde des business schools. Nous ne sommes pas inquiets vis-à-vis des recruteurs car nous n’avons pas créé une école qui n’existait pas auparavant. Ils connaissent déjà la qualité de RBS et de RMS. Nous allons simplement leur communiquer et leur expliquer le nom. Par la suite, nous prévoyons d’aller plus loin dans les relations entreprises, en intensifiant ce que l’on faisait jusqu’à présent et en les impliquant davantage.

Marie-Anne Nourry | Publié le