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Décryptage

Orientation postbac : ce qu'on sait du nouvel APB

Clavier
Clavier © plainpicture/fStop/Epoxydude
Par Sylvie Lecherbonnier, publié le 28 septembre 2017
4 min

Nouveau nom, nouveau calendrier, nouveau fonctionnement... Même si rien n'est décidé aujourd'hui, l'Etudiant fait le point sur la plate-forme qui va remplacer Admission-postbac.

APB

tel que l’ont connu vos grands frères, grandes sœurs, cousins ou cousines n’existera plus dès 2018. Le manque de transparence et le recours croissant au tirage au sort ont eu raison de la plate-forme Admission-postbac. Un tiers des nouveaux étudiants jugeaient d'ailleurs APB angoissant et injuste, selon notre dernier baromètre.

Si rien n'est tranché pour le moment – une concertation a lieu depuis juillet avec tous les acteurs de l’enseignement supérieur –, la ministre, Frédérique Vidal, a donné quelques pistes lors de sa conférence de rentrée, jeudi 28 septembre 2017.

Ce qui changera

Un nouveau nom

. Le site ne s’appellera plus APB pour marquer le changement de procédure.

Un nouveau calendrier.

Depuis plus d’une décennie, la phase de saisie des vœux commençait le 20 janvier et la procédure complémentaire finissait le 15 septembre. Si le calendrier précis de la nouvelle plate-forme n’est absolument pas connu, il y a fort à parier que ce timing va évoluer. "Une procédure qui dure 10 mois sur 12 n’est pas souhaitable. C'est extrêmement anxiogène", a souligné la ministre Frédérique Vidal.

Un nouveau fonctionnement. La plate-forme qui succèdera à APB sera adossée à un comité d’éthique qui comprendra des scientifiques de haut niveau et garantira la transparence de la procédure. Elle sera gérée et pilotée au niveau national. Une manière de ne plus conditionner l’accès à l’enseignement supérieur au seul algorithme.
Un nombre moindre de vœux. Là encore rien n’est acté, mais un consensus semble se dégager pour diminuer le nombre de vœux de formation possible. Il était jusqu’à présent de 24.

La fin du tirage au sort

La ministre le dit et le redit depuis juin : il n’y aura plus de tirage au sort en 2018. Une pratique illégale, qui plus est ! Le tribunal administratif de Bordeaux a enjoint l’université de la ville d’inscrire en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) en cette rentrée trois étudiants qui n’avaient pas eu de place. La ministre a d’ailleurs annoncé une loi pour modifier les règles d’accès à l’enseignement supérieur.

Sur la table également : la mise en place de prérequis. Seront-ils indicatifs, obligatoires ? Locaux, nationaux ? La concertation en cours doit trancher sur tous ces points. Mais la ministre a été claire : "Vous ne pouvez pas commencer à lire si vous ne connaissez pas l'alphabet. Il en va de même pour l'entrée dans l'enseignement supérieur".

Plus largement, le premier cycle universitaire devrait être largement réformé. Parmi les pistes les plus probables, la construction de licences plus progressives et de parcours plus personnalisés. Des réformes qui vont avoir lieu à marche forcée. Le gouvernement annoncera les contours de la nouvelle plate-forme d'orientation postbac début novembre, après les vacances de la Toussaint.

Et vous, comment imaginez-vous le nouvel APB ?

Faut-il sélectionner les candidats à l'entrée de l'université ? Instaurer des prérequis ? Comment appeler la plate-forme qui remplacera APB (Admission-postbac) ? Combien de vœux faudrait-il formuler ? Trois minutes suffisent pour vous donner votre avis en répondant à notre questionnaire !

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