Classement THE : quel établissement offre la meilleure insertion professionnelle ?
Le Times Higher Education publie ce jeudi son 10e classement des 250 établissements du supérieur les plus performants en matière d’employabilité. La France se classe deuxième au niveau mondial.
La France se hisse à la 2e du classement mondial 2020 sur l'employabilité des établissements du supérieur publié par le Times Higher Education (THE) le 19 novembre et réalisé par le cabinet Emerging. Avec 18 institutions classées, l'Hexagone se place ainsi derrière les Etats-Unis et devant l’Allemagne. Viennent ensuite le Royaume-Uni puis la Chine aux 4e et 5e places.
Habituellement moins performante dans les classements internationaux, la France est portée par sa qualité académique. Les critères qui jouent sur l'employabilité sont en effet les suivants : la performance académique, la spécialisation, les compétences des diplômé(e)s, les focus métiers, la performance numérique et enfin l'internationalité.
La performance des pays qui ont progressé au cours de la dernière décennie est souvent liée à leur performance numérique (Corée du Sud, Chine) mais aussi à leur spécialisation (Allemagne, Inde).
18 établissements français dans le Top 250
Avec 18 établissements dans le Top 250, la France affiche donc de beaux résultats. CentraleSupélec-Paris-Saclay signe une belle progression, passant de la 44e en 2019 place à la 22e cette année. Elle devient ainsi le premier établissement français.
Deux universités sont par ailleurs apparues au classement depuis 2014 : Sorbonne Université et l’Université Paris-Saclay. Sorbonne Université a gagné plus de 50 places dans cette période, pour atteindre la 63e place en 2020. L’Université Paris-Saclay reste quant à elle stable, à la 112e place cette année.
Plusieurs écoles de commerce françaises tirent aussi leur épingle du jeu. HEC reste la première business school française du classement malgré la perte de deux places (de la 22e à la 24e place). Elle est suivie de l'emlyon qui gagne trois places et s’installe à la 36e place, puis de l'Edhec (59e) et de l'Essec (80e).
Autre progression en flèche : celle des Arts et Métiers ParisTech, qui progresse de 32 places et entre ainsi dans le top 150. Quant au regroupement PSL, il place trois établissements dans le top 150 : Ecole normale supérieure Paris - PSL Université, Mines ParisTech - PSL Université et Université Paris-Dauphine - PSL Université.
Le top 10 français
Classement mondial 2020 vs 2019 |
Nom de l'établissement |
---|---|
22 (44) |
CentraleSupélec - Université Paris-Saclay |
24 (22) |
HEC Paris |
30 (28) |
Ecole polytechnique |
34 (30) |
Ecole normale supérieure Paris - PSL Université |
36 (39) |
emlyon Business School |
40 (41) |
Mines ParisTech - PSL Université |
59 (60) |
Edhec Business School |
63 (66) |
Sorbonne Université – Sciences |
80 (83) |
Essec Business School |
112 (111) |
Université Paris-Saclay |
Les Etats-Unis toujours en tête
Sans surprise, le podium est trusté par des institutions américaines : The California Institute of Technology, Massachusetts Institute of Technology et l'Université d'Harvard.
Deux Anglaises prennent la suite, respectivement l'Université de Cambridge et l'Université d'Oxford, qui revient dans le top 10 cette année.
L'Université de Tokyo passe quant à elle de la 7e à la 6e place cette année. L’Université de Toronto est également de retour dans le top 10 après cinq années d’absence, à la 8e place. L'Université nationale de Singapour surgit dans le top 10 pour cette édition, à la 9e place.
Le top 10 mondial
Classement 2020 vs 2019 |
Nom de l'établissement |
---|---|
1 (2) |
California Institute of Technology |
2 (3) |
Massachusetts Institute of Technology |
3 (1) |
Harvard Université |
4 (4) |
Université de Cambridge |
5 (11) |
Université d'Oxford |
6 (7) |
Université de Tokyo |
7 (5) |
Stanford University |
8 (15) |
Université de Toronto |
9 (14) |
Université nationale de Singapour |
10 (9) |
Yale University |
Impact de la crise sanitaire
L'étude du Times Higher Education a été basée sur les avis de 9.000 recruteurs dans plus de 22 pays. Ces derniers ont aussi été interrogés sur l'impact de la crise sanitaire sur l'enseignement supérieur. Pour sept répondants sur dix, cette crise aura un impact sur l’ordre mondial établi des universités.
Par ailleurs, huit employeurs interrogés sur dix considèrent qu'une approche radicalement différente de l’enseignement supérieur est nécessaire. Pour 82% d'entre eux, cela doit conduire à une collaboration plus étroite entre les entreprises et les universités. Cela sous-entend par exemple le développement de nouveaux formats d’enseignement.
Enfin, contrairement à l'avis de nombreux chefs d'établissements, plus de deux participants sur trois estiment que l'enseignement en ligne peut remplacer les programmes de formation en présentiel.
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