Classement de Shanghai 2016 : 22 Français dans le top 500
Peu de changements pour la France en 2016 dans le traditionnel palmarès international des meilleurs établissements établi par l’université Jiao Tong. L’Hexagone place 22 écoles et universités dans le top 500, dont 3 dans le top 100. Première française, l’UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie) se classe 39e.
Publiée lundi 15 août, l’édition 2016 du classement de Shanghai ne bouleverse pas la hiérarchie. Première depuis 2003, Harvard est de nouveau en tête, devant les universités de Stanford (2e en 2015) et Berkeley en Californie (5e en 2015). Cambridge (4e) est la première institution anglaise. Les États-Unis et la Grande-Bretagne trustent sans peine les 18 premières places du top 20, reléguant le Swiss Federal Institute of Technology Zurich et l’université de Tokyo (respectivement 20e et 21e en 2015) aux 19e et 20e rangs.
Pas de progrès pour les universités françaises
Premier établissement tricolore comme en 2015, l’UPMC se place au 39e rang (36e en 2015) et confirme sa place de 3e d’Europe continentale, distancée, comme l’année dernière, par le Swiss Federal Institute of Technology Zurich et l'université de Copenhague (30e).
Handicapés par leur petite taille (le classement de Shanghai valorise très fortement dans sa méthodologie les grosses entités via les prix Nobel, les médailles Fields et la recherche), nos établissements n'arrivent pas à progresser : 41e et 72e en 2015, l’université Paris-Sud (Paris 11) et l’École normale supérieure de Paris ont même reculé aux 46e et 87e rangs en 2016. L’université de Strasbourg, 87e en 2015, quitte le top 100. Seule formation tricolore à tirer son épingle du jeu, l’université de Bordeaux intègre le top 200 cette année pour la première fois, après trois années à fluctuer entre les 200e et 300e places.
Paris-Sorbonne et l'UVSQ, nouvelles dans le top 500
Déjà présente en 2010 et 2011 mais absente depuis, l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines fait son retour dans le top 500 du classement de Shanghai. Elle est accompagnée cette année par l’université Paris-Sorbonne (Paris 4) qui arrive pour la première fois à intégrer le palmarès.
Ces deux entrées s’accompagnent de deux sorties. L’université d’Auvergne et Rennes 1, présentes l’année dernière, disparaissent du top 500. Comme en 2015, ce sont ainsi au total 22 établissements français qui sont consacrés par le classement de Shanghai en 2016.
Institution | Rang mondial 2016 | Rang mondial 2015 | Rang national 2016 |
---|---|---|---|
Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6) | 39 | 36 | 1 |
Université Paris-Sud (Paris 11) | 46 | 41 | 2 |
École normale supérieure - Paris | 87 | 72 | 3 |
Aix-Marseille Université | 101-150 | 101-150 | 4-6 |
Université de Strasbourg | 101-150 | 87 | 4-6 |
Université Paris-Diderot (Paris 7) | 101-150 | 101-150 | 4-6 |
Université Joseph-Fourier (Grenoble 1) | 151-200 | 151-200 | 7-9 |
Université de Bordeaux | 151-200 | 201-300 | 7-9 |
Université Paris-Descartes (Paris 5) | 151-200 | 151-200 | 7-9 |
Université Claude-Bernard Lyon 1 | 201-300 | 201-300 | 10-13 |
Université Paul-Sabatier (Toulouse 3) | 201-300 | 201-300 | 10-13 |
Toulouse School of Economics | 201-300 | 201-300 | 10-13 |
Université de Lorraine | 201-300 | 201-300 | 10-13 |
École normale supérieure - Lyon | 301-400 | 201-300 | 14-18 |
École polytechnique | 301-400 | 301-400 | 14-18 |
ESPCI ParisTech | 301-400 | 301-400 | 14-18 |
Université Paris-Dauphine (Paris 9) | 301-400 | 301-400 | 14-18 |
Université de Montpellier | 301-400 | 201-300 | 14-18 |
Mines ParisTech | 401-500 | 401-500 | 19-22 |
Université Paris-Sorbonne | 401-500 | New | 19-22 |
Université de Nice Sophia-Antipolis | 401-500 | 401-500 | 19-22 |
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines | 401-500 | New | 19-22 |
Sources : Academic Ranking of World Universities.
Lire aussi l'article sur EducPros : "Classement de Shanghai 2016 : la France 6e par le nombre d'établissements".
Un recul nécessaire à avoir sur les classements internationaux
Même s'ils sont très attendus et commentés, les classements internationaux doivent être interprétés avec un certain recul. Les étudiants semblent d'ailleurs ne pas s'y tromper. Selon une étude de Campus France publiée en mai 2015, seule une minorité d'entre vous les connaissent et les utilisent pour choisir leur destination d'études à l'étranger.