Réseaux sociaux : comment les utiliser pour réviser
S'ils sont une source de distraction, et donc de nuisance pour la concentration des lycéens et des étudiants qui révisent leur bac ou leurs partiels, les réseaux sociaux, bien utilisés, peuvent aussi vous soutenir dans ces périodes décisives. Mode d'emploi.
Facebook : l'union fait la force
C'est LE premier réseau social à consulter lors des périodes de révision. À commencer par le groupe de votre promo ou de votre classe. Ici, de nombreuses informations fort utiles s'y échangent, comme en témoigne Natacha, 24 ans, en fin d'étude à l'École nationale vétérinaire de Toulouse : "Chaque année, un étudiant de ma promo y partageait les annales des partiels de l'année précédente, puis quelqu'un d'autre les corrigeait en publiant ses résultats sur le groupe, et toute la classe apportait sa pierre à l'édifice". Une façon de se motiver en misant sur le travail collectif.
C'est aussi sur Facebook que vous pourrez trouver des cours entiers partagés par vos camarades, au cas où les vôtres seraient incomplets. Mais attention, utiliser les cours glanés sur un groupe de promo peut se révéler très risqué. Eva, 21 ans, étudiante en droit à l'université de Bordeaux, va jusqu'à accuser certains élèves malintentionnés de diffuser des cours intentionnellement tronqués ou falsifiés !
Elle s'explique : "Les gens sont parfois compétitifs et indiquent volontairement de fausses infos !" Quoiqu'il en soit, préférez les discussions groupées sur Messenger pour récupérer d'éventuels cours qui vous manquent, avec des personnes que vous connaissez et en qui vous avez confiance.
Twitter : misez sur les hashtags et les profs
Ne vous y méprenez pas, vous n’intégrerez pas votre cours d'éco à coups de messages de 280 caractères ! Pour autant, Twitter peut vous soutenir moralement pendant votre effort de guerre ! Les hashtags autour du bac et des partiels vous feront connaître les tweets des élèves dans la même situation que vous, leurs états d'âme et leurs vannes. De quoi trouver du réconfort et s'encourager mutuellement. Aussi, certains comptes, comme @bbcle, qui donne des tournures de phrases et de grammaire, ou encore @vocable_english, qui poste des notions de vocabulaire, sont une bonne idée pour mettre Twitter à profit.
N'hésitez pas à vous abonner aux comptes de professeurs, de plus en plus nombreux sur la plate-forme. Si certains d'entre eux tweetent leur vie à l'école sur le ton de l'humour et lé dérision, il leur arrive de retrouver tout leur sérieux pendant les périodes de révisions. Ainsi @prof_2_maths poste souvent "des astuces pour apprendre certaines notions", et confie que certains élèves viennent lui demander de l'aide sur Twitter ! Vous pouvez échanger avec des enseignants en 280 caractères, alors pourquoi vous en priver ?
YouTube : la foire aux tutos
YouTube est une mine inépuisable de vidéos relayant des conseils de méthodologie pour optimiser vos révisions. Vous trouverez de tout : des élèves comme Evattitude, des vidéastes professionnels comme Mathrix, et des professeurs comme la chaîne Les Bons Profs.
Quelle que soit la matière qui vous intéresse, vous trouverez forcément chaussure à votre pied. Nandini, 24 ans, étudiante en master à Sciences po paris, se souvient par exemple "d'avoir réussi son partiel de comptabilité grâce à une chaîne YouTube !"
Instagram : le soutien moral !
Comme sur Twitter, Instagram n'est pas approprié aux révisions stricto sensu. En France, les comptes dédiés spécifiquement aux révisions n'existent pas. Ceci dit, pour Mathrixvideos, blogueur, youtuber et instagramer suivi par près de 200.000 abonnés, ce réseau social peut être utile "pour donner des conseils ou préparer à l'examen d'un point de vue moral. C'est le moment de vous abonner à des comptes relayant des citations inspirantes sur la motivation, le développement personnel et le succès !
Snapchat : on ne t'oublie pas !
L'année dernière, l'Éducation nationale lançait des défis sur Snapchat aux futurs bacheliers. Y aura-t-il des innovations pour la session 2018 ? En attendant, vous pouvez utiliser la messagerie du réseau social à la manière de Messenger, mais de façon plus interactive et intuitive. Natacha, par exemple, l'a beaucoup mis à profit dans le cadre des travaux pratiques en vue des partiels. Elle y poste, au sein d'un groupe dédié, des photos de cas de maladies de chevaux auxquelles elle est confrontée. Et chacun peut en discuter et établir un diagnostic.