Bac ST2S 2019 : nos pronostics en histoire-géographie
Les élèves de STMG et ST2S ont la même épreuve d’histoire-géographie. Les candidats ont 2h30 pour répondre à la fois à des questions de cours et plancher sur un sujet d’étude de leur choix. À quoi pouvez-vous vous attendre en 2019 ? Les enseignants vous donnent quelques pistes.
Qu’il s’agisse de l’histoire ou de la géographie, les enseignants sont unanimes : pour réussir l’épreuve, il faut de l’entraînement et une connaissance parfaite de son cours. Quant aux sujets, tout est susceptible de tomber.
Les sujets les plus probables
Pour Frédéric Simon et Christine Guimonnet, tous deux professeurs d’histoire-géo, difficile de savoir à l’avance quels seront les sujets de prédilection de la session 2019. Mais quel que soit le chapitre, les questions de cours sur 10 points restent toujours les mêmes. "Il y a généralement une carte à compléter et des définitions à donner ou à cocher parmi plusieurs réponses possibles", précise l’enseignante au lycée Camille-Pissarro à Pontoise (95).
"Quels sont les caractéristiques de la Ve République ?", "Donner la définition de constitution", "Citer des acteurs de la décolonisation"… Des questions assez courtes qui demandent aussi peu de rédaction. Pour ne pas être surpris le jour de l’épreuve, mieux vaut se référer au programme officiel qui recense toutes les notions essentielles de chaque chapitre : guerre froide, tiers-monde, cohabitation, interface, firmes transnationales, zone économique exclusive…
Pour la géographie, il s’agit davantage de savoir se repérer dans l’espace. "On leur demande souvent de savoir placer une alliance, une mégalopole ou une région d’outre-mer sur une carte", poursuit Frédéric Simon, professeur au lycée Sainte-Marie du Port en Vendée (85).
Pensez à réviser aussi
Pour réussir la première comme la seconde partie, il n’y a pas de secret : il faut s’entraîner. Les enseignants conseillent de reprendre les annales des années précédentes pour savoir à quoi s’attendre le jour J mais aussi pour réviser.
"Pour le sujet d’étude, les candidats doivent répondre à quatre ou cinq questions, explique Christine Guimonnet. Il faut bien faire attention au vocabulaire utilisé : cela donne des indications sur la réponse attendue." Les questions portent surtout sur le texte en lui-même. "Il s’agit de repérer les informations essentielles, d’expliquer une phrase… ", détaille Frédéric Simon.
En amont, il faut donc s’entraîner sur d’autres documents que ceux travaillés en classe : trouver des synonymes, s’intéresser au champ lexical, réécrire des textes anciens, croiser les documents pour développer ses connaissances… Pour cela, vous pouvez là encore vous aider des annales.
Les sujets les moins probables
Rassurez-vous, il n’y aura pas de grande surprise cette année. "C’est forcément sur ce qu’ils ont vu en cours", souligne le professeur vendéen. Pour lui, la seule façon de s’en sortir lors de l’épreuve, c’est de connaître son cours par cœur, "il n’y a pas d’impasse possible".
Pour ce qui est de la partie sur le sujet d’étude, les candidats devront en choisir un parmi les quatre proposés. "Il faut prendre le sujet traité en cours", affirment sans hésiter les deux enseignants. Quant aux questions, pas d’inquiétude. "La consigne est très claire, confirme Christine Guimonnet, s’ils ont bien suivi les conseils de leur prof toute l’année, il n’y aura aucun problème."
Le tableau ci-dessous recense le nombre de fois où chaque notion du programme a été abordée dans les sujets depuis 2014. La colonne de gauche indique les pronostics de l'Etudiant pour 2019. À noter que certains sujets peuvent faire appel à plusieurs thèmes.