Rentrée 2020 : des masques pour tous, même en récré
#Rentrée2020. À quelques jours de la rentrée scolaire, le ministère de l’Éducation nationale se dit prêt à faire face à la crise sanitaire. Le protocole sanitaire publié en juillet sera suivi dans ses grandes lignes et Jean-Michel Blanquer espère "avoir la rentrée la plus normale possible".
La rentrée 2020 se tiendra bien, comme prévu, le 1er septembre 2020. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, qui souhaite "avoir la rentrée la plus normale possible", a exclu tout report. Lors de sa conférence de presse de rentrée, le 26 août 2020, il a détaillé les grandes lignes du protocole sanitaire qui sera à suivre.
L’un des protocoles "les plus stricts d’Europe
Ces grandes caractéristiques sont "celles de mai, juin, en matière de gestes barrières". Ces derniers sont désormais bien connus : porter le masque, tenir ses distances avec les autres, tousser ou éternuer dans son coude, se laver les mains régulièrement, etc.
Dans le détail, on sait aujourd’hui que le port du masque sera obligatoire pour tous les collégiens et lycéens, dans les espaces clos comme en extérieur, donc en cours comme en récréation. Tous les professeurs et adultes devront aussi porter le masque en toutes circonstances. Vous pourrez tout de même le retirer à la cantine, la nuit à l’internat et lors de pratiques sportives.
Localement, des masques pourraient être distribués par les établissements, en fonction des décisions prises par les départements (pour les collèges) ou les régions (pour les lycées). Dans tous les cas, si un élève oublie son masque ou ne peut pas s’en procurer, Jean-Michel Blanquer assure que les tous établissements seront en mesure de lui en fournir.
Distanciation physique optionnelle
Prêts pour l’enseignement à distance
Si des cas se déclarent ou si l’épidémie repart, le ministère indique que de nouveaux protocoles sont prêts, mais ne sont pas encore communiqués pour "ne pas créer de confusion". Dans tous les cas, si un élève développe des symptômes du Covid-19, les autorités régionales (la préfecture, le rectorat ou l’agence régionale de santé) pourront décider de la fermeture d’une classe.
Le ministre a notamment indiqué que 2.000 ordinateurs sont disponibles.
Enfin, dans le cas où un professeur contracte la maladie, Jean-Michel Blanquer a assuré qu’il pourra être remplacé.