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Décryptage

Arts plastiques : quelles formations pour quels débouchés?

Arts plastiques - HS arts 2019-2020
Les candidats aux écoles d'arts plastiques sont nombreux mais les places sont chères. © Skynesher/iStockphoto
Par Christine Piedalu, publié le 02 octobre 2019
4 min

Il existe une cinquantaine d’écoles supérieures d’art. Aussi mieux vaut bien se renseigner sur les spécialités proposées par les établissements avant de passer les concours. Dans tous les cas, il faut savoir travailler seul et avoir un certain niveau artistique.

Des écoles supérieures d'art sur tout le territoire

Deux autres écoles prestigieuses délivrent leur propre diplôme : l’ENSAD (École nationale supérieure des arts décoratifs), surnommée « les Arts déco », et l’ENSCI (École nationale supérieure de création industrielle)-Les Ateliers à Paris, toutes deux orientées vers le design.

Les écoles supérieures d’art

(ex-Beaux-Arts) (liste sur andea.fr) ont chacune leur spécialité, la photographie à Arles (13), la BD à Angoulême (16)… La majorité propose le DNA (diplôme national d’art), de grade licence en trois ans, et le DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique), en deux ans de grade master.

Suivre une année de préparation

Après le bac, il est possible de suivre une préparation d’un an. La plupart des classes prépa sont privées, mais 21 sont publiques (liste sur appea.fr). L’ENSBA de Paris offre la possibilité dès 16 ans de suivre des stages d’été. Plusieurs lycées, à Bourges (18), Fontenay-sous-Bois (94), Lyon (69), Montgeron (91), Reims (51)… proposent une CAAP (classe d’approfondissement en arts plastiques) en un an. Par ailleurs, la fondation Culture & Diversité aide des jeunes issus de lycées défavorisés à intégrer une école d’art.

Des licences et masters à l'université

L’Ecole normale supérieure

(ENS) Paris-Saclay, ex ENS Cachan, dispose d’un département design. L’entrée se fait au niveau licence, après un concours auquel préparent l’école Duperré à Paris et quatre lycées : La Martinière-Diderot à Lyon, Rive-Gauche à Toulouse (31), Alain-Colas ESAAB à Nevers (58) et Ernest-Hemingway à Nîmes (30).

CONSEIL Pour vous entraîner, pensez par exemple aux cours municipaux pendant l’année scolaire et l’été.
Antoine Meijer, 23 ans, DNSEP (grade master) option Art, mention bande dessinée de l’Ecole européenne supérieure de l’image (EESI) d’Angoulême (16). En entrant à l’EESI d’Angoulême après mon bac ES puis un an à Prép’Art Toulouse, je pensais suivre le master BD. Mais les trois premières années d’école poussent à être curieux, on comprend que la BD n’est pas le seul medium qui permette de s’exprimer et de raconter. En 5e année j’ai donc gardé l’option Art, mention BD. Les cours sont les mêmes pour tous les étudiants option Art, seule différence, pour mon diplôme devant un jury d’artistes, j’ai davantage présenté la partie BD de mes productions. La dernière année sert à construire son mémoire, préparer le compte-rendu de ses années à l’EESI, etc. Avec un collectif de 20 personnes, nous allons réaliser un magazine mensuel sur un an de publication. C’est une première étape pour se lancer.
Mon conseil. En 4e année je suis allé 6 mois à Hambourg en Erasmus dans une université. Il n’y avait pas que des écoles d’art. On sort de son milieu et c’est excellent.

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