Études de cinéma : derrière les paillettes, à chacun sa vocation
C’est un secteur qui fait rêver et attire chaque année des centaines d’étudiants. Malgré une grande concurrence, le cinéma offre de nombreuses opportunités, au-delà même de la réalisation. Petit aperçu avec Adèle, Julien, Maxime et Zoé.
Il existe peut-être autant de métiers dans le cinéma que de films qui sortent chaque année... C'est dire à quel point l'univers est vaste et que "vouloir travailler dans le cinéma" reste finalement assez équivoque.
Après le bac, différentes formations, privées ou publiques, spécialisées ou généralistes, s’offrent à vous. Tout dépend des études que vous souhaitez mener, et éventuellement, de la voie professionnelle qui vous intéresse peut-être déjà.
Les études de cinéma, entre théorie et pratique
Pour travailler dans le cinéma, il n'y a pas que les grandes écoles qui comptent, l'université peut être la clé. Vous pouvez opter pour une licence dédiée au cinéma, comme l’a fait Julien, 24 ans, en licence arts du spectacle spécialisation cinéma à l’université de Nanterre (92). "Depuis mon stage de troisième dans un studio, je n’ai jamais changé d’objectif. Je me plais dans cette licence mais cela manque un peu de pratique."
L’envers du décor : des spécialités à ne pas négliger
D’autres métiers peuvent aussi s’envisager dans le domaine du cinéma. À 24 ans, Maxime est étudiant en BTS Métiers de l'audiovisuel à l’ISPRA de Toulouse (31) où il a choisi l’option son. "On a des cours très variés, à la fois de physique, de culture audiovisuelle ou encore d’économie du cinéma, explique l’étudiant. Dans ma spécialité, on nous apprend à adapter le son à une image. Par exemple, on va avoir une vidéo de robot et devoir créer l’univers sonore en fonction de certaines contraintes". Au cours de ses études, Maxime, d’abord attiré par la production musicale, a su faire évoluer ses envies. "Avec un film, on est toujours subjugué par rapport à une image, mais pour moi, être sondier permet de sublimer l’image", affirme-t-il.
Autre discipline moins connue dans le cinéma et pourtant primordiale pour un film : le métier de décoratrice. Zoé, 24 ans, originaire de Lyon débute sa spécialisation à la Fémis (Paris). "J’aime le fait que ce soit essentiel au film. C’est aussi un challenge car, si c’est bien fait ça ne se remarque pas ! Le fait de recréer des espaces, de se documenter sur une époque pour être au plus près et en accord avec les personnages, c’est assez génial", raconte la jeune femme.
Multiplier les tournages pour trouver sa voie
En spécialité réalisation à la Fémis, Adèle, 27 ans, a suivi une licence puis un mastère spécialisé dans le cinéma avant d’accéder à l’école parisienne. Pour elle, le cursus ne fait pas tout. "C’est une question de maturité, d’expérience. Il faut faire le plus de tournages possibles, s’essayer à tous les postes pour les découvrir."