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Parcoursup : où reste-t-il des places ?

Rédiger une lettre de motivation doit vous inciter à réfléchir sur votre projet professionnel.
Le 2 septembre 2019, il restait 5.584 formations disponibles en phase complémentaire sur Parcoursup. © letudiant.fr
Par Pauline Bluteau, Élodie Auffray, mis à jour le 02 septembre 2019
5 min

INFOGRAPHIES. Depuis le 25 juin et jusqu'au 14 septembre, bacheliers et étudiants peuvent formuler de nouveaux vœux sur Parcoursup. Quelques jours avant la fin de la procédure complémentaire, l'Etudiant fait le point sur les formations où il est encore possible de postuler.

Le 11 juillet 2019, d’après la carte interactive de Parcoursup, 5.251 formations étaient encore disponibles en phase complémentaire. Surprise, deux mois plus tard, le 2 septembre 2019, ce sont plus de 5.584 formations qui ont encore des places à offrir. Parmi elles : 2.844 formations en apprentissage mais aussi 1.391 en licence, 2.686 en BTS/BTSA, 393 en prépa (CPGE), 306 en DUT ou encore 194 en école d'ingénieurs.

Des chiffres qui bougent sans cesse, au gré des places prises ou libérées.

"Cette carte est actualisée chaque jour. De nouvelles formations sont proposées régulièrement", avertit la plate-forme. D'autant que "des discussions se sont ouvertes dans les établissements, avec l'État, pour créer de nouvelles places", explique Guillaume Gellé, président de la commission formation de la CPU (Conférence des présidents d'université).

Juste après les résultats du bac, presque aucune PACES (première année commune aux études de santé) ne s'affichait sur la carte. Mais le 11 juillet, 23 d'entre elles disposaient à nouveau de places et le 2 septembre, elles sont 26 à en proposer. C'est le cas de l'université de Montpellier, Lille ou Nantes.

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Des places en licence… mais pas (ou peu) dans les filières en tension

Quasi toutes les licences les plus prisées ont encore des disponibilités : langues étrangères appliquées (148 formations), sciences de la vie (55), administration économique et sociale (19), histoire (151), maths (63), économie et gestion (210), lettres modernes (31), etc.

En STAPS, d'ailleurs, il ne reste des places qu'à Soissons, Epinal ou Cergy. Les possibilités sont très limitées également en psychologie, avec seulement 3 formations ouvertes aux vœux complémentaires, exclusivement dans le privé (Institut catholique de Lille, celui de Lyon et l'UCO Bretagne Nord).

En droit, il ne reste plus de places dans les facultés les plus prisées, à Paris notamment, hormis sur quelques créneaux très spécifiques (droit français et italien, etc.). "La région parisienne est plus en tension, mais ce n'est pas le cas de toutes les universités. Il reste pas mal de places dans certaines, parfois à une heure de transports en commun de Paris", avance Guillaume Gellé. À quelques jours de la rentrée, il est possible de postuler à 116 formations partout en France.

Pensez aux filières sélectives

Quant aux classes prépas, 393 ont encore des disponibilités, dans presque tous les domaines : 83 en lettres, 145 en économie ou 62 en PCSI (physique, chimie et sciences de l'ingénieur), pourtant 8e formation la plus demandée, toutes filières confondues.

Sixièmes dans ce même classement, les prépas MPSI (maths, physique et sciences de l'ingénieur) sont aussi concernées : 35 ont encore de la place, dont 24 publiques, principalement dans des villes moyennes. "Ce sont des prépas plus petites, qui attirent peut-être un peu moins", analyse Pascal Charpentier, le vice-président de l'association des proviseurs de lycée à classes préparatoires aux grandes écoles.

Des possibilités en BTS

Du côté des BTS (brevets de technicien supérieur), il reste aussi des possibilités, même dans les formations les plus prisées. Ainsi, 112 BTS MCO (management commercial opérationnel) peuvent encore accueillir des candidats. C'est pourtant la quatrième formation la plus demandée. Idem pour les BTS négociation et digitalisation de la relation client (10e, 81 formations disponibles), commerce international à référentiel européen (12e, 54) et gestion de la PME (16e, 153).
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Élément d'explication : "Il existe des quotas par types de bacs, général, professionnel ou technologique. Il peut y avoir un épuisement des places pour un type, mais pas pour un autre", analyse Bruno Bobkiewicz, le secrétaire national du SNPDEN (syndicat des personnels de direction). Même constat pour les DUT : "Bien souvent, on n'arrive pas à remplir ces quotas", indique Guillaume Gellé, de la CPU. Il reste ainsi de la place dans 14 DUT techniques de commercialisation, 5e formation la plus demandée, et dans 23 DUT gestion des entreprises et des administrations (GEA), 7e.

Bruno Bobkiewicz recommande, en plus des nouveaux vœux formulés via la plate-forme, de s'adresser à la CAES (commission d'accès à l'enseignement supérieur) de son académie. "Elle offre plus de souplesse, elle peut préempter des places sans tenir compte du bac d'origine."

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