Institut Français d'Étiopathie

Un jeune étudiant qui a décidé de soulager avec ses mains les gens qui souffrent doit s’orienter vers la méthode de soins qui offre le plus large éventail de réponses à nos maux quotidiens : il doit se tourner vers ce qui constitue le fer de lance des thérapies manuelles en France, c’est-à-dire l’Étiopathie. Dernière apparue sur scène, puisque c’est une jeune science de tout juste soixante ans, elle a su faire non seulement la synthèse des méthodes qui l’ont précédée, mais aussi les dépasser en capacités d’analyse et de traitement.

À l’heure où un nombre croissant de Français aspire à se soigner durablement et si possible sans chimie, l’Étiopathie est la thérapie manuelle qui répond le mieux à cette attente de par le nombre de pathologies qu’elle prend en charge. Elle constitue aussi une réponse au manque de généralistes et à la désertification médicale française : complémentaire de la médecine classique, l’Étiopathie permet de désengorger les cabinets en soulageant en première instance de nombreux maux.

Exercer la profession d’étiopathe, c’est être capable, face à un patient qui souffre, d’abord de l’écouter, ensuite d’analyser le mal dont il souffre, et enfin de supprimer manuellement la cause de ce mal, ce qui signifie pour le patient la fin de sa souffrance.

Un long apprentissage est nécessaire pour parvenir à ce résultat, d’où les 6 années d’études nécessaires. Il faut une connaissance particulièrement approfondie de l’anatomie et de la physiologie humaines, des pathologies dont nous pouvons souffrir, ainsi qu’une maîtrise de la systémique et de la cybernétique qui, seules, permettent l’approche systémique et non plus analytique du corps humain qui caractérise l’Etiopathie. C’est alors que la méthode étiopathique permettant d’identifier l’altération à l’origine de grand nombre de pathologies peut être acquise. En parallèle, durant toutes ces années, se déroule le long apprentissage des gestes d’intervention manuelle, dont la précision exigée en fait une véritable chirurgie non-instrumentale.