Au salon de l'Etudiant : "Parcoursup arrive, c’est stressant"
VIDÉO. Au salon de l'Etudiant, à Paris, vendredi 3 février 2023, les élèves sont nombreux et leurs démarches variées : si certains sont stressés par leur orientation, d'autres explorent les lieux avec l'idée de prendre de l'avance sur leurs futurs choix.
Les élèves sont, pour la plupart, venus avec leur classe : la visite du salon d'orientation de L'Etudiant doit leur permettre d'entamer ou de confirmer une réflexion sur le parcours auquel ils se destinent. Ce vendredi 3 février 2023, par groupes de trois ou quatre, ils sont accueillis dans des conférences et sur de nombreux stands : BTS, écoles de commerce, filières du luxe ou de la santé, etc.
Les formations sont présentées par des professeurs, mais aussi des étudiants de l'établissement. Ces derniers racontent leur parcours, répondent aux questions des visiteurs et décrivent l'ambiance de leur école.
Une première étape pour trouver son orientation
Certains élèves s'étaient encore assez peu intéressés à la question de l'orientation, y compris des élèves de terminale n'ayant pas encore réfléchi à leurs futurs vœux sur Parcoursup. Bilal, 17 ans, visitait un salon pour la première fois : "Je suis venu avec mon lycée. Jusque-là, je n'ai pas trop cherché d'informations. Je me suis inscrit sur Parcoursup mais je n'ai pas encore fait mes vœux : je pense que je vais attendre un peu le dernier moment pour les valider", avoue le jeune homme.
Pour Anissa, élève de terminale venue d'elle-même au salon, l'ouverture de la plateforme est également un déclencheur. "Parcoursup arrive, c'est stressant. Donc je me suis dit : autant venir. Je suis là pour découvrir tout ce qui est proposé." L'avantage du salon est aussi le contact humain. "Parcoursup est un peu compliqué et je ne suis pas trop accompagnée, explique la lycéenne. Ici, j'ai eu plein d'informations."
Affiner ses choix
Au contraire, certains des élèves présents ont une idée précise de ce qu'ils recherchent et hésitent entre deux écoles ou deux voies. "Je sais que j'aimerais faire un BTS mais j'hésite entre l'alternance et la voie initiale, raconte Ryan, 18 ans, qui prépare un bac pro commerce. Je profite d'être ici pour aller sur les stands et parler aux étudiants et aux professeurs qui sont là."
Quel que soit le niveau d'indécision des élèves, cette visite est une opportunité appréciée. Beaucoup d'entre eux n'auraient en effet pas visité le salon hors du cadre scolaire. "Ça nous permet de nous renseigner et de nous informer, témoigne Kelly, élève de première. Notamment sur Parcoursup, et ce, sans attendre la terminale, parce que ça me stresse beaucoup."
S'informer le plus tôt possible sur les formations
Comme Kelly, de nombreux élèves sont présents alors qu’il leur reste une année avant de se connecter à Parcoursup. Pour Pauline, 16 ans, ce n'est pas le premier salon. Elle a d'ailleurs "déjà des idées d'écoles".
Parmi les visiteurs, on trouve même des classes de troisième ou des lycéens ayant décidé de venir par eux-mêmes, seuls ou en famille. Certains tiennent à se renseigner tôt, par enthousiasme ou par inquiétude.
S’informer tôt est une bonne chose, confirme Baptiste Piguet, professeur d'histoire-géographie. "Trouver sa voie, c'est ce qui inquiète le plus les élèves, affirme l'enseignant. C'est un travail qu'on commence tôt avec eux, dès la seconde."
Le salon est donc l'occasion de "poser les premiers jalons" : "Prendre des contacts, découvrir d'autres possibilités de formations qu'ils ne connaissaient pas forcément", énumère le professeur. L'objectif n'est pas de trouver une réponse définitive à ses questions, mais "de s'ouvrir aux différentes formations possibles".
