Comment l’industrie innove pour la protection de l’environnement

La transition écologique et la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) remontent souvent dans les études comme LE sujet d’intérêt et d’inquiétude des jeunes. C’est aussi votre cas ? Alors, voici une bonne nouvelle : l’industrie est en pleine transition écologique, innovant chaque jour au service de la protection de l’environnement. Le point avec le site aveclindustrie.fr

Concrètement, pour prendre soin de la planète, chaque secteur doit mettre les grands enjeux environnementaux (changement climatique, raréfaction des ressources, atteintes à la biodiversité, risques sanitaires environnementaux) au centre de son modèle économique et social. C’est précisément ce que fait l’industrie.

Néanmoins, pour atteindre les objectifs qu’elle s’est elle-même fixés (et ceux que le législateur lui impose, on ne va pas se mentir) comme la neutralité carbone, il faut un peu de temps.  Rome ne s’est pas faite en un jour, comme on dit ! C’est ce qu’on appelle la transition écologique. Une période particulièrement propice à l’innovation. La preuve par quatre.

Pour décarboner l’industrie, rien de tel que de capter directement le CO2 produit par les entreprises pour le valoriser. C’est ce que propose CarbonWorks, une entreprise fondée par Suez et Fermentalg qui mise sur l’utilisation de micro-algues pour capter le CO2 via la photosynthèse et le transforme ensuite en une biomasse renouvelable qui remplace les matières premières d’origine fossile ou minérale.

L’industrie de la chimie s’emploie aussi à développer des solutions préservant les milieux naturels, la qualité de l’air, des sols et de l’eau. Exemple avec le développement de peintures pour le bâtiment à partir de déchets végétaux, ou de solutions photovoltaïques pour remplacer les piles. L’entreprise Antofénol, de son côté, propose d’en finir avec les moisissures et le gaspillage alimentaire en remplaçant les pesticides de synthèse, nocifs pour l’homme et l’environnement, par des extraits de polyphénols issus du bois de vigne !

Côté recyclage, les entreprises ont de la suite dans les idées, et ce ne sont pas les exemples qui manquent. Le groupe LafargeHolcim a ainsi mis en place une politique « zéro déchet » : il intègre les débris issus de ses activités dans la fabrication du ciment qu’il commercialise. D’autres industriels ont également opté pour des boucles de recyclage courtes, comme Renault, qui récupère dans son usine de Choisy-le-Roi des moteurs et pièces usagées afin de les refondre ou de les rénover. 

On est aussi passés à l’ère de l’upcycling. Concrètement, on récupère différents matériaux usagés pour créer des objets ou produits de qualité supérieure. Exemple avec Maison Fantôme, qui utilise de vieilles chambres à air de vélo pour confectionner des produits de maroquinerie.

Aujourd’hui, de très nombreuses énergies renouvelables et de récupération sont suffisamment matures pour offrir des potentiels à l’industrie afin de produire et d’auto-consommer de l’énergie. Dans certains secteurs, elles peuvent même se substituer entièrement aux énergies fossiles et nucléaires. « Quand on travaille dans l’industrie, la décarbonation est un objectif majeur. À notre niveau, on utilise au maximum 5 % d’énergie fossile. Tout le reste vient de l’électricité issue du solaire et de l’éolien » déclare Lionel Nallet, dirigeant d’Usirea, une entreprise de mécanique de haute précision.  

Et rien ne semble pouvoir arrêter l’innovation. Impossible, par exemple, de ne pas citer l’entreprise française Enertime, spécialisée dans la conception de turbomachines associées à la thermodynamique permettant de produire de l’énergie sans CO2. Enertime a notamment développé des pompes à chaleur industrielles à haute température pour couvrir les besoins de chaleur haute température dans les secteurs de l’alimentaire, de la production de boissons, du papier, de l’automobile et du chimique.

Impossible également de ne pas évoquer les solutions que présente l’hydrogène pour l’industrie. Ce gaz offre la possibilité, après avoir été produit, d’être stocké, transporté et utilisé pour générer de l’énergie électrique. Autre bonne nouvelle, l’hydrogène peut être produit de manière totalement décarbonée. H2V Fos et le port de Marseille Fos sont ainsi actuellement en pleine implantation d’une installation de production d’hydrogène vert. Objectifs : décarboner des industries comme la sidérurgie, la pétrochimie, et décarboner les transports.

Les transports durables, voilà encore un enjeu majeur sur lequel planche l’industrie. Vous voulez quelques exemples concrets ? Alors, partons au sein de l’entreprise Verkor, créée en 2020 et qui innove en développant des batteries bas carbone, celles qui vont révolutionner le marché de la mobilité électrique ! De nombreuses recherches industrielles portent aussi sur la création de voitures à motorisation à… hydrogène (encore lui), avec recharge solaire complémentaire et lubrifiant à hautes performances environnementales.

Mais quand on pense à la mobilité durable, on pense forcément à l’aviation. Si on souhaite continuer d’arpenter le monde dans tous les sens, il est urgent de trouver un modèle d’aviation responsable. C’est le sens des recherches en matière de kérosène bas carbone, de biocarburants et d’énergie électrique. Côté propulsion, Airbus avance sur la mise au point d’un moteur à hydrogène, avec, à la clé, une propulsion décarbonée !

L’industrie se transforme, développe et innove pour répondre aux grands enjeux environnementaux. Pour faire partie de cette grande aventure et avoir un impact sur le monde de demain, rendez-vous vite sur aveclindustrie.fr et découvrez mille et un métiers insoupçonnés que l’on retrouve dans l’industrie.