Faites carrière dans le paysage ! Des métiers passionnants, une filière qui recrute
Proposé par OCAPIAT
Vous rêvez de travailler au grand air, d’exercer un métier porteur de sens, dynamique et qui œuvre pour la transition écologique ? Découvrez la filière du paysage, un domaine représenté par Ocapiat-Unep, qui recrute fortement en 2024.
Les métiers du paysage ne dénombrent pas moins de 132 000 professionnels en activité sur le territoire. Un chiffre important, qui va encore grossir : cette année, plus que jamais, la filière recrute. Selon Ocapiat et l’Unep – Ocapiat soutient la formation aux métiers du paysage auprès de l’Union nationale des entreprises du paysage –, plus d’un tiers des entreprises du secteur ont l’intention d’embaucher en 2024. « On observe un véritable retour à la nature : aujourd’hui, les villes et les collectivités sont partie prenante de l’environnement et nous avons besoin de la jeune génération pour réaménager le paysage et renaturer les espaces », explique Franck Serra, entrepreneur paysagiste sacré Maître Jardinier en 2021 et adhérent de l’Unep.
Au cœur de ce domaine passionnant, les opportunités de carrière sont nombreuses et prometteuses. Mais pour exercer quel métier exactement ? Et comment les atteindre ?
Secteur du paysage : des métiers aux multiples facettes
Le métier de paysagiste en recouvre plusieurs en réalité : « Un paysagiste peut aussi bien travailler la pierre, gérer la plantation de parcs urbains, assurer le maintien des berges par le végétal ou se consacrer au terrassement », développe Franck Serra, avant d’ajouter que « le paysagiste ne se contente pas de passer la tondeuse, contrairement aux idées reçues ! ». Vous l’aurez compris : devenir paysagiste, c’est déployer mille cordes à son arc pour prendre soin du monde extérieur qui nous entoure. « Chacun aura sa spécialité et pourra, au fil de sa carrière, en développer d’autres », précise l’expert, qui aime à rappeler que le métier de paysagiste est si inspirant qu’il invite sans cesse à se réinventer.
Mais au-delà des multiples facettes qui constituent le passionnant métier de paysagiste, d’autres métiers du paysage sont reconnus, tels que conducteur de travaux paysagers, reboiseur ou encore élagueur. Il y en a pour tous les goûts, comme le recense le site dédié lesmetiersdupaysage.fr.
Des métiers de passion aux nombreux atouts
« On ne s’ennuie jamais », témoigne Franck Serra, qui voit bien d’autres atouts aux métiers du paysage, comme l’évident contact avec la nature et le fait d’exercer à l’extérieur, au grand air. Mais pas seulement : au quotidien, les paysagistes et autres professionnels du secteur améliorent la qualité de vie et le bien-être des citoyens, des missions qui font sens et procurent une véritable satisfaction.
En sus, agir pour la transition écologique est sans conteste une des forces du métier. « Le végétal est le premier climatiseur de notre planète et il n’est pas utopique d’affirmer que nos professions luttent contre le réchauffement climatique », souligne celui qui, l’année dernière, a mené le magnifique projet « Défi Terre de Feu », que retrace une websérie du même nom. Au domaine de Chaumont-sur-Loire, un jardin résilient est sorti de terre, une façon d’attirer l’attention sur la nécessité d’envisager un nouveau monde et une végétation responsable. Cette réalisation prouve combien les métiers du paysage œuvrent ensemble pour sublimer la nature et la préserver. En mêlant beauté, créativité et compétences techniques, ils permettent à tout un chacun de révéler ses talents et de respecter ses convictions.
Les qualités requises
Quelles sont les qualités attendues pour travailler dans le monde du paysage ? S’il va de soi qu’apprécier le travail en équipe est essentiel, la motivation sera votre première alliée : les métiers du paysage sont avant tout des métiers d’avenir, animés par un fort désir de rendre le monde plus beau et de « créer des émotions », selon Franck Serra.
Bien sûr, la rigueur, la dextérité, mais aussi l’imagination et la créativité sont des qualités recherchées par les entreprises. Mais comme tient à le préciser Franck Serra, « face à des métiers aussi vastes et complets, toute compétence est bonne à prendre : nous avons tous des qualités, et toutes peuvent apporter quelque chose à nos professions », rassure-t-il.
Les formations ? Du choix, de l’alternance, des diplômes et de véritables opportunités de carrière
En 2024, les entreprises du secteur recrutent, aussi bien des TPE (Très Petites Entreprises) que des moyennes ou des plus grandes. « Il n’y a pas d’option qui prévaut sur une autre, commente Franck Serra. Toutes les entreprises sont aptes à mener de très belles réalisations et à être mandatées sur de très beaux projets, à chacun de faire un choix selon ses appétences », note-t-il. À terme, monter sa boîte est également possible.
En attendant, il reste à se former. Pour cela, plusieurs voies sont possibles : le CAP agricole Jardinier paysagiste (en deux ans), le BP agricole Ouvrier spécialisé en paysage, le bac pro Aménagement paysagers, le bac STAV – Science et technologies de l’agronomie et du vivant, le BTS agricole Aménagements paysagers, la licence professionnelle Aménagement paysager : conception, gestion, entretien, ou bien un diplôme d’ingénieur.
Toutes les formations sont accessibles par la voie initiale, l’apprentissage et en formation continue. L’alternance demeure une vraie valeur ajoutée : rien de tel que d’être sur le terrain.
Déjà formé(e) ou en recherche d’alternance ? Postulez !
Vous pouvez déposer votre CV sur les sites des partenaires de l’Unep (Apecita, Anefa et France Travail) ou directement auprès d’une entreprise du paysage adhérente de l’Unep.