Comment je suis devenue psychologue
VIDÉO - Pauline Barret, jeune psychologue clinicienne de 28 ans exerce à Bordeaux depuis bientôt quatre ans. Pour l’Etudiant, elle raconte son parcours et son quotidien de thérapeute.
Devenir psychologue, ce n’était pas du tout une vocation pour Pauline. Décidée à embrasser une carrière d’institutrice, la jeune femme se dirige vers une licence de psychologie après son bac. Rapidement, les matières la passionnent et elle décide de poursuivre en master pour devenir psychologue clinicienne spécialisée en psycho-trauma.
Beaucoup de candidats, peu de places en master pour devenir psychologue
Des études qu’elle décrit comme difficiles, notamment la dernière année de licence "où il faut beaucoup travailler pour réussir à obtenir une place en master", explique-t-elle. Les candidats sont en effet nombreux et les places limitées.
Après avoir réussi à entrer en master de psychopathologie intégrative à la fac de Bordeaux (33), Pauline obtient son diplôme après un bac+6.
Le choix d’une installation en libéral
La jeune femme décide en 2020 de s’installer en libéral avec plusieurs camarades de sa promotion devenues elles-aussi psychologues. "Le travail en équipe, c’est sans doute ce qui me manque le plus dans mon quotidien de thérapeute, c’était essentiel pour moi de pouvoir partager des bureaux avec des collègues", raconte la jeune Bordelaise.
Côté rémunération, Pauline avoue plutôt bien gagner sa vie en libéral, grâce à des journées qu’elle module comme elle le souhaite. En moyenne, la jeune psychologue reçoit entre six et huit personnes par jour. À Bordeaux, où elle est installée en plein centre-ville "il y a plus de demandes que de praticiens disponibles".
Elle raconte également l’importance de la dimension de gestion économique et administrative de son activité en libéral, qu’il ne faut pas négliger et qui s’ajoute à la dimension thérapeutique et au suivi des patients.
Bienveillance et travail sur soi pour bien accompagner des patients
Pour devenir psychologue, une qualité essentielle selon elle : la bienveillance. "Il faut avoir une bonne écoute active" pour pouvoir recevoir la demande du patient et se mettre à sa place.
Autre conseil important donné par la jeune : "avoir fait un travail sur soi avant de recevoir des patients en thérapie", afin d’éviter le fameux transfert qui peut avoir lieu entre un psy et son patient.