Devenir Pilote de drone : métier, études, salaire

Inspecter un toit en cas de fuite, traiter un nid de frelons à 5 m du sol, modéliser un terrain en 3D pour un projet d’urbanisme, filmer le dernier concert d’un festival à la mode… voilà quelques-unes des missions prises en charge par les drones, aéronefs téléguidés dernière génération. La performance de ces bijoux tout en technologie tient surtout à la rigueur de celui qui les pilote. Et ici aucune part à l’improvisation. Encadrée par une réglementation équivalente à celle de l’aéronautique, chaque sortie sur le terrain est minutieusement organisée.

 Plusieurs jours de préparation sont nécessaires pour un vol de quelques heures. Images ou relevés doivent ensuite être exploités grâce à des compétences en data, cartographie, topographie ou encore réalisation et montage.

Proposer des usages innovants, négocier avec le client, réaliser un cahier des charges, demander les autorisations de vol, analyser les contraintes météo et le terrain, ou encore bichonner et réparer son matériel, au total plusieurs jours de préparation sont nécessaires pour un vol de quelques heures. Images ou relevés doivent ensuite être exploités grâce à des compétences en data, cartographie, topographie ou encore réalisation et montage.

Plus de la moitié des pros sont des indépendants, généralistes ou de plus en plus spécialisés. Au premier rang de leurs clients arrivent l’industrie et le BTP où la gamme des interventions est en plein développement, puis plus traditionnellement l’audiovisuel et, plus marginalement, la sécurité. Certains grands groupes, par exemple des bureaux de géomètres experts, sont friands de profils maitrisant ces outils de reconnaissance.

Côté militaire cette fois, les renseignements utilisent aussi des pilotes de drones. Une option à réserver à ceux qui veulent devenir militaires du rang.

Inspecter un toit en cas de fuite, traiter un nid de frelons à 5 m du sol, modéliser un terrain en 3D pour un projet d’urbanisme, filmer le dernier concert d’un festival à la mode… voilà quelques-unes des missions prises en charge par les drones, aéronefs téléguidés dernière génération. La performance de ces bijoux tout en technologie tient surtout à la rigueur de celui qui les pilote. Et ici aucune part à l’improvisation. Encadrée par une réglementation équivalente à celle de l’aéronautique, chaque sortie sur le terrain est minutieusement organisée.

 Plusieurs jours de préparation sont nécessaires pour un vol de quelques heures. Images ou relevés doivent ensuite être exploités grâce à des compétences en data, cartographie, topographie ou encore réalisation et montage.

Les missions d’un pilote de drone sont variées, mais elles comprennent généralement les activités suivantes :

•  Négocier avec le client

• Réaliser un cahier des charges

• Faire les démarches administratives obligatoires avant un vol de drone (autorisations de vol et de tournage, etc.)

• Analyser les contraintes météo et le terrain

• Entretenir et préparer son matériel

• Programmer le vol et la synchronisation de plusieurs drones

• Réaliser des prises de vues aériennes

• Cartographier des zones géographiques

• Inspecter des bâtiments ou des infrastructures

• Réaliser des missions de sécurité ou de surveillance

• Réaliser un reportage

• Diffuser des informations dans le ciel lors d'un événement

• Assurer un spectacle de drone

• Proposer des usages innovants avec un drone

• Une bonne aptitude au pilotage

• Une connaissance pointue de la réglementation aéronautique

• Une maîtrise des outils informatiques et logiciels spécifiques aux drones

• Une capacité d'adaptation et d’organisation

• Un sens de l'observation

• Des qualités de communication

Plus de la moitié des pros sont des indépendants, généralistes ou de plus en plus spécialisés. Au premier rang de leurs clients arrivent l’industrie et le BTP où la gamme des interventions est en plein développement, puis plus traditionnellement l’audiovisuel et, plus marginalement, la sécurité. Certains grands groupes, par exemple des bureaux de géomètres experts, sont friands de profils maitrisant ces outils de reconnaissance.

Côté militaire, les Renseignements utilisent aussi les compétences de pilotes de drones. Une option à réserver à ceux qui veulent devenir militaires du rang.

Plus l’expertise technique et la pratique seront au rendez-vous, plus le salaire suivra. Voilà qui explique le grand écart entre un salaire d’entrée équivalent au SMIC à condition d’avoir des clients réguliers à plus du double pour ceux qui vendent d’autres expertises.

Selon une étude de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), les femmes représentaient seulement 15 % des titulaires du brevet d'aptitude de pilote à distance (BAPD) en 2022.

La réglementation impose aux télépilotes d’obtenir un certificat délivré par le DGAC (direction générale de l’aviation civile). Comme pour le permis de conduire auto ou moto, aucun niveau d’entrée n’est exigé pour préparer cette qualification : le CATD (certificat d'aptitude de télépilote de drones) comprend un examen théorique et nécessite de suivre une formation pratique (80 heures en moyenne). C’est la FFDA (fédération professionnelle du drone civil) qui labellise les centres de pilotage.

 Mais attention, se contenter du certificat d’aptitude sans autre formation de base ne permettra pas de percer dans ce domaine. Ainsi, en plus du BAPD, il est recommandé d'avoir une formation de spécialisation comme Inspection technique par drone, Thermographie par drone, Photogrammétrie – Modélisation 3D, Inspection milieu confiné.

 Dans une optique de double compétence, une formation, de type BTS en audiovisuel, photographie, topographie, aéronautique, géologie, travaux publics, logistique ou encore sécurité est aussi bienvenue en fonction des missions visées.