Devenir Technicien de maintenance CVC : métier, études, salaire

Dans une entreprise spécialisée sur les systèmes CVC, le technicien est intégré à une équipe de maintenance. Soit il travaille sur le site d’un grand groupe de manière fixe, soit son quotidien est plus itinérant et il se déplace seul chez ses clients qui peuvent être des hôtels, des bureaux d’entreprises, des écoles, des hôpitaux, des logements collectifs ou individuels… La maintenance devant être effective 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, ses horaires peuvent être adaptés à certaines urgences et le technicien de maintenance CVC peut être assujetti à des astreintes (la nuit, le week-end).

Le technicien CVC entretient et dépanne les systèmes de climatisation, de ventilation, de chauffage. Si le maintien du confort climatique des occupants des lieux dans lesquels il intervient est essentiel, il doit également effectuer des actions d’optimisation énergétique. Ainsi, il aide ses clients à consommer le moins possible tout en conservant la même quantité de chaleur ou de froid. C’est un métier gratifiant et de plus en plus ancré au cœur des préoccupations d’efficacité énergétique.

Elles sont autant techniques qu’humaines. Si le technicien CVC possède des connaissances pointues en automatisme, robotique, mécanique, électricité, informatique industrielle, il exerce un métier de service et doit, de plus, avoir un bon sens du relationnel, car il se trouve en contact quotidien avec ses clients. Parfois confronté à des pannes qu’il n’a jamais rencontrées, le technicien CVC doit chercher des solutions. Réactivité, sens de l’analyse et sang-froid sont ses maîtres-mots.

Avec de l’expérience ou encore des formations internes à l’entreprise, le technicien de maintenance CVC peut monter en compétences et manager une équipe par exemple, voire prendre la direction d’une agence. Il pourra alors communiquer avec différents corps de métiers : ingénieurs, plombiers, techniciens.

En début de carrière le technicien de maintenance CVC gagne entre 2 000 et 2 500 euros brut par mois environ pour atteindre 2 500 à 3 000 euros au bout de quelques années d’expérience.

Après un bac professionnel MEE (Maintenance et efficacité énergétique), Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) ou encore ICCER (Installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables), le métier nécessite de se former avec un diplôme de niveau bac +2 de type BTS (Brevet de technicien supérieur), voire de niveau bac +3, comme un BUT (Bachelor universitaire de technologie).

Bac +2. Le titulaire d’un bac professionnel peut s’insérer sur le marché du travail et monter progressivement en compétences, mais un bac +2 lui assurera une spécialisation plus accrue lui permettant de trouver un travail plus proche de ses souhaits avec plus de responsabilités et d’autonomie. Citons, par exemple, le BTS Électrotechnique, le BTS FED (Fluides, énergies, domotique) ou le BTS MS (Maintenance des systèmes).

Bac +3. Les personnes déjà titulaires d’un baccalauréat peuvent décider d’entamer un parcours professionnalisant progressif en trois ans et choisir un BUT GEII (Génie électrique et informatique industrielle) ou un BUT MTEE (Métiers de la transition et de l’efficacité énergétique).