Devenir Technicien d’exploitation (des services énergétiques) : métier, études, salaire
Proposé par FEDENE
Le technicien d’exploitation réalise des actes techniques sur les équipements afin de maintenir la bonne marche des installations énergétiques chez ses clients : réparer un réseau, anticiper les pannes, piloter les installations… Le petit plus ? Exercer sur le terrain un métier qui a du sens, au service de collectivités, de particuliers ou de structures diverses, dans une grande variété de secteurs.
On l'appelle aussi
Technicien d’exploitation maintenance des services énergétiques
Quelle spécialisation peut avoir le technicien d’exploitation ?
Multitechnique, le technicien d’exploitation peut être davantage orienté vers la gestion de la production de froid, de chaleur, de vapeur… Selon la structure dans laquelle il travaille et sa spécialisation, son rôle sera avant tout de piloter et de maintenir en bon état les installations de chauffage, de ventilation, de climatisation, etc. C’est un métier complet, à la pointe de la technologie et des enjeux climatiques. Il faut être curieux, autonome, avoir un bon sens du relationnel et de la communication pour expliquer au client les interventions réalisées sans être trop technique. Les accès aux installations n’étant pas toujours aisés (chaufferies, réseaux souterrains…), une bonne condition physique est nécessaire.
Quelles missions sont assurées par le technicien d’exploitation ?
Un technicien d’exploitation travaillant dans un musée sera chargé de maintenir une température constante pour garantir la bonne conservation des œuvres. Un autre, attaché à un hôpital veillera à ce qu’aucune panne ne fragilise la prise en charge des malades. Si les horaires sont souvent classiques (8h-12h/13h30-17h environ), il peut être soumis à des astreintes (par exemple, une semaine par mois, ou être appelé de nuit ou pendant un week-end pour réparer une chaufferie dans une maison de retraite, notamment). Impossible en effet de laisser l’établissement sans chauffage l’hiver ou sans climatisation l’été. Il est amené parfois à travailler avec des sous-traitants (plombiers, électriciens…) pour mener à bien sa mission. Il/elle est également force de proposition pour conseiller à ses clients des améliorations de leur matériel.
Où travaille le technicien d’exploitation ?
Le plus souvent salarié d’une grosse structure (c’est le cas de 80 % des techniciens d’exploitation), ce professionnel peut intervenir sur des installations très variées telles que les chaufferies biomasse, les géothermies ou autres moyens de production. Elles sont situées au sein de musées, Ehpad, hôpitaux, écoles, hôtels, copropriétés, mairies, particuliers, équipements sportifs ou centres commerciaux. Souvent sur le terrain, équipé de ses EPI (Équipements de protection individuelle) comme le casque avec visière et les gants isolants, par exemple, il/elle manipule des outils technologiques de mesure de tension pour traquer une panne ou bien effectuer des relevés, des contrôles, etc.
Quelle évolution possible pour le technicien d’exploitation ?
Responsable d’exploitation, automaticien, contremaître ou chef d’équipe sont les évolutions logiques du métier de technicien d’exploitation. Souvent, les grandes entreprises proposent des formations internes à leurs salariés pour qu’ils puissent évoluer facilement.
Combien gagne un technicien d’exploitation ?
En début de carrière le technicien d’exploitation peut gagner environ 2 000 euros brut par mois, mais en fonction de son évolution et de la structure qui l’emploie, son salaire peut augmenter rapidement et atteindre autour de 3 000 euros brut mensuels.
Quelle formation pour devenir technicien d’exploitation ?
Le métier nécessite au minimum un bac +2 de type BTS (Brevet de technicien supérieur), voire un bac +3 comme un BUT (Bachelor universitaire de technologie).
À bac +2. Après un bac professionnel MEE (Maintenance et efficacité énergétique), Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) ou encore ICCER (Installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables), le titulaire peut s’insérer sur le marché du travail et monter progressivement en compétences, mais un bac +2 lui assurera une spécialisation plus accrue lui permettant de trouver un travail plus proche de ses souhaits avec plus de responsabilités et d’autonomie. Citons par exemple le BTS FED (Fluides, énergies, domotique), le BTS Électrotechnique ou encore le BTS CIRA (Contrôle industriel et régulation automatique).
À bac+3. Les personnes déjà titulaires d’un baccalauréat peuvent choisir un parcours professionnalisant progressif en s’orientant vers un BUT GEII (Génie électrique et informatique industrielle) ou un BUT MTEE (Métiers de la transition et de l’efficacité énergétique) en trois ans post-bac. Celles qui ont déjà obtenu un BTS ont le choix de se spécialiser davantage en continuant en un an vers une LP (Licence professionnelle) et les mentions suivantes : domotique ; énergie et propulsion ; métiers de l’énergétique, de l’environnement et du génie climatique…
Chiffres clés du métier de technicien d’exploitation (des services énergétiques)
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C'est fait pour moi si...
- J'ai le sens du travail en équipe
- J'aime la technique
- Je sais garder mon sang froid
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- Je veux faire un métier utile