WorldSkills : zoom sur une opportunité exceptionnelle vue par un étudiant de CESI
Proposé par CESI
Compétition unique en son genre, WorldSkills permet à des étudiants et professionnels des quatre coins du monde de vivre une aventure inoubliable grâce à leur métier. Parmi les compétiteurs encore en lice pour représenter la France cet été à Lyon, on trouve Ruben, étudiant en troisième année à CESI. Il nous livre ses impressions sur cette expérience hors norme.
Qu’est-ce que la compétition WorldSkills ?
Événement international, WorldSkills rassemble à chaque édition des milliers de jeunes compétiteurs venus défendre les couleurs de leur pays et du métier qu’ils visent. L’occasion pour eux de montrer l’étendue de leur savoir-faire auprès des nombreux professionnels et experts dépêchés sur place.
Objectifs et enjeux
Bien plus qu’une simple compétition, WorldSkills porte l’ambition de rassembler les acteurs et représentants de la formation professionnelle du monde entier. Haut lieu d’échanges culturels et de partage de connaissances, l’événement est également un rendez-vous incontournable pour les entreprises à la recherche des talents de demain.
Vecteurs d’épanouissement personnel et professionnel, les métiers constituent l’ADN de la compétition. Pour les candidats en lice, avoir la chance de représenter son pays à travers son métier est synonyme de grande fierté. En cela, on peut dire que WorldSkills est une étape incontournable sur le chemin de l’excellence académique et professionnelle !
Les métiers représentés
Essence de la compétition WorldSkills, les métiers – au nombre de 64 pour l’édition 2024 – sont segmentés en six secteurs :
● arts créatifs et mode (art floral, bijouterie-joaillerie, etc.) ;
● construction et technologie du bâtiment (ébénisterie, charpente, construction digitale, etc.) ;
● services sociaux et services à la personne (boulangerie, coiffure, soins infirmiers, etc.) ;
● technologie de fabrication et ingénierie (électronique, design industriel, etc.) ;
● technologies de l’information et de la communication (cloud computing, cybersécurité, etc.) ;
● transport et logistique (maintenance aéronautique, technologie automobile, etc.).
Bon à savoir : pour participer, les candidats doivent avoir moins de 23 ans l’année de la compétition mondiale. Cette limite d’âge peut être repoussée jusqu’à 25 ans dans certains métiers.
Le déroulé de la compétition
Avant de participer à la grande finale internationale qui aura lieu à Lyon du 10 au 15 septembre 2024, les candidats retenus pour intégrer l’équipe de France ont dû passer par plusieurs étapes de sélection.
Les compétitions régionales et nationale des métiers
Ces premières compétitions ont été organisées dans 15 régions de France métropolitaines et d’outre-mer. Les candidats inscrits sont passés par diverses épreuves théoriques et pratiques. À l’issue de cette phase de présélection, chaque région a composé son équipe de champions en vue de la compétition nationale organisée quelques mois plus tard. Puis les finalistes nationaux ont été départagés afin de définir les représentants français aux niveaux européen et mondial.
À l’issue de cette étape nationale et avant le début de la compétition internationale, un séminaire de préparation rassemblant l’ensemble des champions nationaux a été organisé. Un moment privilégié et l’occasion de rencontrer et échanger avec les autres participants tout en se préparant au mieux aux trois jours d’épreuves à venir. Les équipes définitives qui représenteront la France lors de la grande finale ont ensuite été constituées par un jury d’experts.
Direction la compétition internationale !
Pour préparer cette ultime épreuve, l’ensemble des membres de l’équipe de France WorldSkills bénéficie d’un programme d’entraînement d’élite ! Au menu : une série de stages articulés autour de séances de préparation physique, technique et mentale avec des professionnels aguerris.
WorldSkills Lyon 2024 en quelques chiffres :
● 5 jours de compétition
● Plus de 65 pays représentés
● 1 500 compétiteurs triés sur le volet
● 1 400 experts métiers
● Plus de 250 000 visiteurs du monde entier attendus
Quel est le rôle de CESI dans l’aventure WorldSkills ?
« Je trouve que la compétition n’est pas encore assez reconnue. » Par ces mots, Ruben, étudiant à CESI en Bachelor Grade de licence en maquette numérique pour le BTP, à Nanterre et grand vainqueur de l’édition nationale dans le domaine de la construction digitale, exprime tout le paradoxe qui entoure cet événement, pourtant d’ampleur mondiale. La première mission de CESI prend donc la forme d’un travail de sensibilisation auprès de ses étudiants.
Au-delà de la promotion de la compétition, l’école joue aussi, et surtout, un rôle déterminant dans l’encadrement des participants. À travers l’aménagement des cours et la prise en charge des coûts de déplacement et d’hébergement, l’établissement tient à valoriser des étudiants passionnés par leur métier, qui méritent de gagner en visibilité auprès de potentiels recruteurs. Ruben confirme : « L’école nous soutient à fond dans la compétition. Elle nous autorise à rattraper les cours de manière individuelle quand notre emploi du temps le permet. L’idée est de pouvoir nous concentrer à 100 % sur la compétition. On a même la possibilité de demander des temps de formation supplémentaires spécifiques à notre métier si on en ressent le besoin. »
Pourquoi participer à la prochaine édition de WorldSkills ?
Vous avez encore besoin d’être convaincu(e) de tous les avantages qu’il y a à tenter l’aventure WorldSkills ? On laisse Ruben achever de vous convaincre.
Une expérience humaine inoubliable
« On ne s’en rend pas compte, mais au niveau humain, c’est une expérience incroyable. » Lorsque Ruben évoque son parcours au sein de WorldSkills, c’est le premier aspect qu’il tient à souligner. Au cours des différentes épreuves, il s’est lié d’amitié avec d’autres candidats venus comme lui représenter un métier, une école, une passion : « On côtoie les meilleurs jeunes Français dans leurs domaines respectifs, ce qui rend la compétition encore plus enrichissante. »
De plus de 6 000 candidats aux épreuves de sélection, ils ne sont aujourd’hui plus qu’une soixantaine à représenter le groupe France. Un long parcours au cours duquel chacun a dû se dépasser et faire preuve d’une grande solidarité. Pour renforcer cette cohésion de groupe, les membres de l’équipe de France sont d’ailleurs amenés à se retrouver régulièrement en vue de préparer la grande finale internationale.
Une préparation unique en son genre
Intégrer le concours WorldSkills est synonyme d’engagement sur le long terme. Entre les sélections régionales jusqu’à la participation à l’épreuve internationale finale, plus d’une année s’écoule pour laisser aux candidats le temps de se préparer de la meilleure des manières.
Que ce soit sur le plan physique, technique ou mental, rien n’est laissé au hasard. Trois stages d’équipes sont notamment organisés à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), où chaque membre du groupe France suit un programme digne d’un sportif professionnel, comme nous l’explique Ruben : « On est encadrés par des préparateurs physiques et mentaux reconnus. Je pense par exemple à Joël Abati, ancien joueur de l’équipe de France de handball au palmarès incroyable [champion olympique, champion d’Europe et double champion du monde, NDLR]. En cas de besoin, on peut aussi faire appel à des nutritionnistes ou des kinés, bref, c’est incroyable ! ».
Un booster de carrière pour les étudiants
L’autre avantage non négligeable du concours WorldSkills, c’est son potentiel en matière de visibilité et d’attractivité sur le plan professionnel.
Tout d’abord, on peut penser aux personnalités prestigieuses qui gravitent autour de l’événement. Ici, Ruben nous apprend notamment que le groupe France est parrainé par Jean Castex et qu’il a également pu échanger avec Bruno Le Maire dans le cadre d’une invitation aux vœux du Mouvement des entreprises de France (Medef).
Les différentes compétitions WorldSkills sont aussi l’occasion d’étoffer son réseau professionnel, comme le mentionne Ruben : « On est suivis par de grosses entreprises auprès desquelles on peut déjà entrer en contact. » Il a d’ailleurs pu le constater de ses propres yeux lorsqu’un candidat en lice pour le métier Technologie automobile – avec qui il avait sympathisé – s’est vu offrir une opportunité en or : « Il était vraiment déçu de sa prestation. De mémoire, il finit avant-dernier de l’épreuve. Pourtant, il a tapé dans l’œil du groupe Renault et on lui a proposé un stage chez Alpine dans la foulée. »
Quand on lui pose la question de l’impact de WorldSkills sur son futur professionnel, Ruben est formel : « Même si ça peut paraître prétentieux, sur mon CV, on pourra lire les titres de champion de France et de finaliste international. Ce n’est quand même pas rien ! ». Difficile de le contredire…
D’envergure mondiale, la compétition WorldSkills reste toutefois encore trop méconnue de la cible étudiante. Pour valoriser ce concours, CESI tient à mettre en avant des parcours comme celui de Ruben, qui peut compter sur le soutien total de l’école dans cette aventure humaine et professionnelle d’exception. De quoi donner envie à de futurs candidats de tenter leur chance !