L’Etudiant dévoile son nouveau classement des meilleures villes étudiantes 2024. Pour cette édition, la rédaction de l’Etudiant a comparé 47 villes françaises qui accueillent plus de 8.000 étudiants.
Classement des meilleures villes étudiantes 2024
Méthodologie et articlesRang | Lauréats | Note | ||
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Afficher le comparateur des lauréats classés
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1 | 99/121 | |||
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6 | 85/121 | |||
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10 | 84/121 | |||
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11 | 83/121 | |||
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13 | 80/121 | |||
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15 | 78/121 | |||
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16 | 77/121 | |||
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20 | 74/121 | |||
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Dans le classement, vous avez la possibilité de comparer les villes en fonction de leur taille. Entre métropoles (plus de 40.000 étudiants), grandes villes (de 20.000 à 40.000 étudiants) et villes moyennes (de 8.000 à 20.000 étudiants), vous avez le choix. Vous pouvez directement sélectionner la catégorie de villes qui vous intéresse dans le tableau ci-dessus en sélectionnant le filtre en haut à droite.
Le top 3 des meilleures villes étudiantes
Montpellier (34) creuse largement l'écart avec ses villes dauphines, Rennes (35), Toulouse (31) et Caen (14). La préfecture de l'Hérault décroche le maximum de points (10) sur les critères de l'offre de formation, de la part d'étudiants ou encore de la santé, pour un total de 99 points. C'est sur les transports, en particulier, que la différence s'est créée, puisque la ville est passée à la gratuité totale pour l'ensemble des résidents. C'est la seule collectivité du classement de l'Etudiant à avoir à ce jour passé ce cap.
Rennes prend une place et devient deuxième. Toulouse et Caen, troisièmes à égalité, complètent le podium. À noter la nouvelle montée après 2023 du chef-lieu du Calvados qui intègre le top 3 pour la première fois.
Des loyers globalement en hausse
D’après les données de LocServices étudiées par l’Etudiant pour le classement 2024, 41 villes sur 47 subissent l’inflation des loyers, à des degrés plus ou moins élevés. En moyenne, cette hausse se situe autour de 14 euros. Elle est bien plus importante pour certaines, comme Marseille-Aix-en-Provence (13) (+ 57 euros), La Rochelle (17) (+ 47 euros) ou Annecy (74) (+ 43 euros).
En valeur brute, Paris (75) reste de loin la ville la plus chère de France. Pour s’y loger en 2024, un étudiant devra prévoir un budget moyen de 919 euros pour un studio, seul. La deuxième ville la plus chère de l’étude de LocService est Nice (06), à 664 euros.
LocService établit également un score de tension locative étudiante. Non-comptabilisé dans le classement, il permet toutefois de comprendre certaines tendances du marché locatif et de parler disponibilité au-delà du prix. Lyon (69) est la ville dont le marché locatif est le plus tendu avec 4,86 demandes d’étudiant pour une offre de location dans l’agglomération.
Initiatives locales : des villes se détachent
Certaines villes se démarquent aussi par le nombre et la qualité des initiatives locales proposées. Caen, sur le podium cette année, fait partie des villes les plus accueillantes pour les étudiants.
Elle valorise fortement l’engagement étudiant avec plusieurs dispositifs d’aides financières directes, comme "Lance ton asso" et "Caen t’es jeune". La ville pratique des tarifs préférentiels pour favoriser la pratique sportive de ses étudiants et propose des aides au logement, au permis de conduire, à la mobilité et divers dispositifs d’aide sociale en général.
Saint-Denis de La Réunion progresse en nombre d’étudiants
Avec 16.400 étudiants en 2022 contre 11.000 étudiants en 2012, Saint-Denis de La Réunion (974) est la ville qui connaît la plus forte croissance en pourcentage sur 10 ans de son nombre d’étudiants (44%).
La deuxième ville est Brest (29), avec une hausse de 31%. En valeur brute, Paris (75) se place sans surprise en tête avec plus de 140.000 nouveaux étudiants en 10 ans, suivie (de loin) par Lyon (69), avec 37.000 nouveaux étudiants sur la même période.
Ces données sont cependant à relativiser, puisque les étudiants dont les établissements dépendent du ministère du Travail et des Armées ne sont pas inclus dans les données du ministère de l’Enseignement supérieur que l’Etudiant prend en compte.
La différence reste malgré tout faible et la grande partie des étudiants sont présents dans la base observée. Cette dernière permet ainsi d’avoir une photographie la plus large possible de la situation de chaque ville et une tendance réaliste de son évolution.