Honorine, conductrice de travaux : "L’alternance m’a ouvert des portes"
A 27 ans, Honorine a déjà plus de sept ans de métier à son actif, dont trois effectués en tant qu’alternante. Une expérience dont cette conductrice de travaux dans le nucléaire est sortie enrichie à plus d’un titre.
Jeune femme déterminée, Honorine n’a qu’un seul souhait depuis quelques années : devenir conductrice de travaux. Après un IUT en génie civil à Saint-Nazaire, Honorine intègre donc Builders en 2017, une école d’ingénieurs située en plein cœur de Caen (14) et spécialisée dans le domaine du BTP (Bâtiment et travaux publics). "Je voulais me frotter au terrain, être au plus proche du métier que je voulais faire", rembobine-t-elle.
Grâce au "très beau réseau" de l’école, Honorine décroche, avant même son intégration, plusieurs entretiens avec des entreprises. Son choix se porte sur Eiffage Génie civile dans le nucléaire : "Au départ, je m’orientais plutôt vers le domaine du BTP car je ne connaissais pas ce secteur. Sans l’aide de mon école, je ne suis pas sûre que j’aurais eu cette ouverture vers le nucléaire".
Une intégration "très fluide"
Durant ses trois ans en tant qu’apprentie, Honorine fait le tour des services et côtoie tous les corps de métiers, s’essayant successivement aux postes d’ingénieur bureau d’études, ingénieur méthodes, ingénieur travaux ou encore d’assistante ressources humaines. C’est là une volonté de son école que d’imposer cette vue d’ensemble à ses alternants. Objectif : les aider à trouver leur voie en élargissant leurs horizons.
La jeune femme sort de cette expérience plus assurée que jamais sur sa future carrière : elle sera conductrice de travaux et rien d’autre. Un choix d’autant plus conforté qu’elle se voit proposer de poursuivre à ce poste en CDI après son alternance en 2020. "Cela m’a permis de continuer le chantier que j’avais initié durant mon alternance", s’amuse celle qui exerce dans la centrale de traitement des déchets nucléaires de La Hague dans la Manche (50).
Honorine avait bien des atouts pour convaincre. Outre des compétences sur mesure, la Rennaise a aussi une très bonne connaissance de son futur environnement professionnel ; ce qui dans le nucléaire, s’avère être un véritable gain de temps. "J’imagine que si j’avais été recrutée sans avoir fait mes études en alternance, j’aurais mis du temps pour me familiariser avec les spécificités du domaine. Alors que là, j’étais déjà autonome ; ce qui a rendu mon intégration professionnelle très fluide", confirme-t-elle.
Des effets à long terme
En poste depuis plus de quatre ans, Honorine s’épanouit dans son nouveau terrain de jeu. Du choix de son école, elle ne regrette rien non plus. "J’ai bénéficié d’un accompagnement de qualité tout au long de mon cursus, aussi bien du côté de mon employeur que de l’équipe pédagogique, qui se mettaient régulièrement en relation, confie la jeune femme. L’alternance est une chance aujourd’hui !"
Les secteurs porteurs en Normandie : services aux particuliers, énergies (électricité, nucléaire, énergies renouvelables), automobile, industrie manufacturière et agroalimentaire, numérique, filière équine.
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