"J’ai envie d’apporter des solutions" : l'écologie, un nouveau critère d'orientation
VIDÉO. À l’occasion du salon de la transition écologique de Paris, l'Etudiant a rencontré des étudiants désireux de s'orienter vers des carrières et des métiers vertueux pour l'environnement. Sur place, ils ont pu échanger avec des formations en demande de jeunes talents conscients des enjeux écologiques.
"Pourquoi la transition écologique n’avance pas autant qu’on l’espère, pourquoi ça ne se fait pas plus rapidement ?" s’interroge Nazir, en troisième année de BUT carrières sociales, villes et territoires durables. L’étudiant de 23 ans a choisi cette formation par conviction, en espérant faire bouger les choses.
"Je me suis souvent posé la question de savoir comment, à mon niveau, je pouvais apporter ma pierre à l’édifice. J’ai envie d’apporter des solutions, et c’est pour cela que j’ai choisi ce BUT."
Tout comme Nazir, ce 19 octobre, Romain, élève de 1re, est venu sur le salon de la transition écologique de l'Etudiant, à Paris (75), pour se renseigner sur les formations qu’il pourrait intégrer après le bac. Au programme : conférences, échanges avec des responsables de formations, mais aussi rencontres avec des étudiants.
Une orientation guidée par ses valeurs
Le lycéen se laisse du temps, mais a déjà une idée assez précise de ce qu’il aimerait faire : travailler dans la protection de l’environnement. "Je ne sais pas quel métier encore, mais j’aimerais pouvoir sensibiliser les entreprises sur ce sujet. C’est important de protéger la planète pour le futur."
Ewan, en terminale, est plus avancé dans sa démarche d’orientation. Son objectif est d’être ingénieur, mais il hésite entre une prépa intégrée, ou un BUT. "Je sélectionne les écoles pour ensuite aller aux portes ouvertes. Je préfère la campagne à l’urbain, la forêt plutôt que la ville, donc je choisirai une formation qui correspond à mes valeurs."
Formations et entreprises s'adaptent aux enjeux de la RSE
Du côté des formations présentes sur le salon, on note une nette évolution concernant les profils des candidats. "Les jeunes, mais pas seulement, sont de plus en plus engagés sur les questions de transition écologique, de développement durable. Ces dernières années, on a de nombreuses personnes en reconversion professionnelle qui souhaitent être plus en accord avec leurs convictions", indique Alexia Chastanet, responsable admissions et relations entreprises chez Terra Institute.
Une évolution qu'on observe aussi du côté de l'entreprise. "Les métiers bougent, les entreprises ont des besoins qui sont clairement exprimés sur les métiers de la RSE, sur les métiers de la biodiversité. On ne sait pas ce que ça va donner demain, mais ce qui est sûr, c'est qu’on va devoir former énormément de personnes", prédit Christelle Delory, directrice du campus Paris-Versailles de l’Institut Supérieur de l’Environnement.