Avoir un sacré esprit de synthèse, captiver l'audience, saupoudrer le tout d'un brin d'humour. C'est la recette appliquée par Désirée Koenig, doctorante à l'université de Fribourg, en Suisse, pour séduire le jury de la finale internationale de "Ma thèse en 180 secondes", qui se tenait le 29 septembre à l'université Mohammed-V, à Rabat, au Maroc.
La troisième édition de cette finale francophone accueillait vingt candidats, issus de dix pays, de la Belgique à l'Indonésie, en passant par le Cameroun.
Premier prix pour le poisson-zèbre
La lauréate, Désirée Koenig, a convaincu le jury avec sa thèse sur les "mécanismes de régénération des organes chez les poissons-zèbres" (prestation à 5 min 38) :
"Ceci est un poisson-zèbre, et, aujourd'hui, je vais essayer de vous convaincre qu'il devrait être votre poisson préféré", débute-t-elle, avant de disserter sur cet animal "très spécial", qui peut faire repousser la majorité de ses organes : son cœur, sa moelle épinière, mais surtout ses nageoires, sur lesquelles elle travaille.
troisième prix pour un français
Parmi les candidats français présents pour cette finale internationale, Nicolas Urruty, doctorant à l'université de Poitiers, a décroché la troisième place sur le podium. Le sujet de sa thèse : "l'impact de la réduction des pesticides sur le rendement de blé en France".