Sciences po, superstar aux yeux des jeunes
Sciences po, l'École polytechnique, l'université Paris-Sorbonne, HEC et l'ENA sont les cinq établissements d'enseignement supérieur français dont les jeunes ont la meilleure image. C'est l'un des principaux résultats d'un sondage Ifop publié par l'agence de communication Campus Com.
Parmi les établissements d'enseignement supérieur les plus familiers et disposant de la meilleure image auprès des jeunes Français, c'est Sciences po Paris qui tire son épingle du jeu. À la question : "Quelles sont les grandes écoles et universités françaises disposant de la meilleure image ?", l'école de la rue Saint-Guillaume est la plus citée par les jeunes (24 % d'entre eux l'évoque en premier). Ces chiffres sont issus d'un sondage de l'agence de communication Campus Com, réalisé par l'Ifop et publié le 14 mars. Il a été mené auprès d'un échantillon de 510 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, fin février 2017.
Sciences po, l'école la plus connue devant l'X
L'étude pointe que les jeunes sondés connaissent en moyenne six établissements de la liste. En revanche, pour 15 % d'entre eux ces noms n'évoquent rien. Seulement 4 % déclarent connaître l'ESPCI Paris, 6 % l'ESCP Europe, 10 % l'EM Lyon et 11 % l'IAE Paris et Télécom ParisTech.
Les jeunes attendent avant tout "un enseignement de qualité"
Le sondage demande enfin aux jeunes "ce qu'ils attendent de leurs établissements d'enseignement supérieur". Arrivent largement en tête les propositions suivantes : "assurer un enseignement de qualité" (48 %), "avoir un taux élevé d'insertion professionnelle" (43 %) et "fournir une bonne expérience, aussi bien pratique que théorique" (33 %).
Reviennent également les souhaits de "disposer d'une forte notoriété et une reconnaissance dans sa spécialité", "garantir un niveau de salaire à ses diplômés" (17 %), "donner la possibilité à ses élèves de partir à l'étranger" (16 %) et "assurer un suivi pédagogique expérimenté" (15 %). En revanche, des points forts comme un réseau d'anciens élèves actif et des innovations pédagogiques recueillent chacun moins de 6 % des attentes des sondés.